Iroko, chêne, collage et imprégnation pour saumon
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Iroko, chêne, collage et imprégnation pour saumon
Pour mon Corsaire mes 2 saumons récupérés sont assez mal en point. Celui en chêne est bien bouffé, tout légér, et avait rongé mes boulons de quille. Celui en Iroko est cassé par endroits.
Si je dois en refaire un, j'ai à ma disposition un plateau d'Iroko bien sec de 2m80x0,60mx7cm dans lequel j'ai largelent de quoi fabriquer mon saumon, que ce soit en 2 joues verticales de 5cm et une entretoise de 2cm dans laquelle passera la dérive, ou l'assembler par couche horizontales comme du latté. Mes soucis sont les colles et la protection. Comme ce sont des bois gras il semble que l'epoxy ne soit pas recommendé, mais que la PPU puisse convenir. Egalement vu sa densité il n'est pas imprégnable, donc à enduire directement.
Si j'envisage de réparer les parties cassées de l'Iroko, quelles types d'assemblages sont possibles ? Photo des bobos ici
Que me conseilleriez-vous ?
Si je dois en refaire un, j'ai à ma disposition un plateau d'Iroko bien sec de 2m80x0,60mx7cm dans lequel j'ai largelent de quoi fabriquer mon saumon, que ce soit en 2 joues verticales de 5cm et une entretoise de 2cm dans laquelle passera la dérive, ou l'assembler par couche horizontales comme du latté. Mes soucis sont les colles et la protection. Comme ce sont des bois gras il semble que l'epoxy ne soit pas recommendé, mais que la PPU puisse convenir. Egalement vu sa densité il n'est pas imprégnable, donc à enduire directement.
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Le Corsaire, c'est une tente canadienne 3 places qui flotte avec parfois un couteau entre les dents.
- ronanm
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Pour moi, un collage ne subissant pas de contraintes spéciales, c'est toujours PPU : c'est moins cher et moins exigeant au niveau température. Seul l'ajustage et le serrage doivent être mieux fait: c'est la moindre des choses de soigner ses ajustages si on veut un beau bateau. J'utilise l'époxy quand je ne peux pas assurer un serrage parfait ou pour des pièces très fortement sollicitées: une serre banquière structurelle sur des membrures, par exemple. Pour ce qui est du collage de l'iroko, certains le dégraissent à l'acétone, j'ai aussi entendu parler du vinaigre, mais les gars qui faisaient ça devaient confondre avec l'alu! Les avirons de gouverne que j'avais conçu pour le Sant Efflam pour sa descente vers la Galice ont une mèche en iroko et les pelles en sapin rouge, le tout est collé à l'époxy et sa ne présente pas la moindre faiblesse depuis 2000 malgré les efforts qu'on peut avoir sur des safrans. Je pense que, comme pour le chêne, si le bois est bien sec il y a moins de problèmes à le coller tel quel, plutôt que le dégraisser ou le "détaner" les risques de pourriture ne sont pas négligeables.
Un dernier truc: quand tu peux, tu ne répares pas, tu changes!
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le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
- alien
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Chêne ou iroko même combat pourvu qu'il soit moyennement sec pour ne pas gercer en séchant .
Il y a tout intérêt à le faire en lames horizontales . Bois et collages ne travailleront qu'à la compression . A la limite le collage est inutile .
En anglais on appelle ça du bois mort (deadwood) .
La protection : n'importe quoi du moment que ça tient .
Dans le temps, sur les premiers cap corse (qui utilisent le même lest) on passait le tout (lest et massif) au noir à péniche qui était une variante de coaltar .
Maintenant ? sablage et traitement époxy sur la fonte (quid de la fente de la dérive?) peut-être la même chose sur le bois hormis le sablage .
Il faut surtout protéger l'intérieur du puits de dérive qui ne sera plus jamais accessible .
Il y a tout intérêt à le faire en lames horizontales . Bois et collages ne travailleront qu'à la compression . A la limite le collage est inutile .
En anglais on appelle ça du bois mort (deadwood) .
La protection : n'importe quoi du moment que ça tient .
Dans le temps, sur les premiers cap corse (qui utilisent le même lest) on passait le tout (lest et massif) au noir à péniche qui était une variante de coaltar .
Maintenant ? sablage et traitement époxy sur la fonte (quid de la fente de la dérive?) peut-être la même chose sur le bois hormis le sablage .
Il faut surtout protéger l'intérieur du puits de dérive qui ne sera plus jamais accessible .
des solutions simples pour se compliquer la vie
Merci Alien. Je pense comme toi pour les lames horizontales et c'est sans doute parce qu'il a été monté en verticales qu'il a éclaté.
Pour le puit de dérive je pensais faire un moule composite qui part de la fonte jusqu'en haut, avec un plat au niveau de la fonte et étanché. Comme ça pas d'eau jusqu'en haut.
Patrick
Pour le puit de dérive je pensais faire un moule composite qui part de la fonte jusqu'en haut, avec un plat au niveau de la fonte et étanché. Comme ça pas d'eau jusqu'en haut.
Patrick
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- ronanm
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Ce genre de système, ça marche un certain temps, mais quand l'eau s'infiltre, la pourriture est garantie.zygomar a écrit : Pour le puit de dérive je pensais faire un moule composite qui part de la fonte jusqu'en haut, avec un plat au niveau de la fonte et étanché. Comme ça pas d'eau jusqu'en haut.
Il vaut mieux faire un puits assez large pour passer un pinceau pour pouvoir retraiter, voire même ne rien faire du tout, je n'ai jamais vu de puits de dérive pourri sur des bateaux bien conçus et plus ou moins entretenus, Herbulot ou Harlé entre autres. Le bois immergé ne pourrit pas, c'est celui qui est trop souvent mouillé/séché qui souffre, celui qui est mouillé et enfermé pourrit encore plus vite, comme des tomates dans un tupperware...
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- ronanm
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la serre banquière est celle qui sert traditionnellement à tenir les bancs. Normalement, elle ne sert à rien d'autre, mais, dans le constructions de voile-avirons modernes, on préfère souvent remplacer la bauquière par un plat-bord large et une banquière: le droit de cette dernière peut être très faible, elle est située plus bas qu'une bauquière d'où gain en de poids dans les hauts mais elle n'est liée à la structure que par le tour des membrures. les collages sont alors très sollicités d'où l'intérêt d'un collage époxy. Ce gain de (centrage de) poids intéresse aussi les voiliers et on voit apparaître ça et là des plans de voiliers purs adoptant cette disposition, même sans bancs
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