faering
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- wedell
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Re: faering
Si ton brai durcit en refroidissant, tu peux l'allonger avec du suif pour le rendre plus souple.
Ca améliore pas le fumet, par contre.
Ca améliore pas le fumet, par contre.
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.
- alien
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Re: faering
Je ne comprends pas l'intérêt du brai ?
Encore faudrait-il savoir de quoi il s'agit.
Pour protéger le bois dans les assemblages, il faut utiliser des trucs qui tuent :
- céruse
- minium
- carbonyl, créosote et autres dérivés cancérigènes du goudron.
Pour assurer l'étanchéité des assemblages, la meilleure méthode c'est la précision.
On commence à l'herminette et on finit au racloir.
Sinon dans les trucs qu'on tartouille il y a les mastics PU ou MS polymer et à défaut le goudron de Norvège qu'on peut trouver dans les jardineries.
On peut aussi calfater avec de la mousse ramassée sous un chêne par une vierge nubile une nuit de pleine lune. Il ne faudra pas oublier de sacrifier une poule et d'asperger la mousse d'urine de zèbre femelle .
Encore faudrait-il savoir de quoi il s'agit.
Pour protéger le bois dans les assemblages, il faut utiliser des trucs qui tuent :
- céruse
- minium
- carbonyl, créosote et autres dérivés cancérigènes du goudron.
Pour assurer l'étanchéité des assemblages, la meilleure méthode c'est la précision.
On commence à l'herminette et on finit au racloir.
Sinon dans les trucs qu'on tartouille il y a les mastics PU ou MS polymer et à défaut le goudron de Norvège qu'on peut trouver dans les jardineries.
On peut aussi calfater avec de la mousse ramassée sous un chêne par une vierge nubile une nuit de pleine lune. Il ne faudra pas oublier de sacrifier une poule et d'asperger la mousse d'urine de zèbre femelle .
des solutions simples pour se compliquer la vie
- Achimogata
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Re: faering
J'aime assez l'avis d'Alien et surtout sa façon de l'exprimer.
Mais le pire, c'est que j'aime la façon de faire de Luc et ses explications.
C'est pour ces possibilités paradoxales que la vie vaut le coup d'être vécue !
Mais le pire, c'est que j'aime la façon de faire de Luc et ses explications.
C'est pour ces possibilités paradoxales que la vie vaut le coup d'être vécue !
- Achimogata
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Re: faering
Oui ... quoique pour un "nez" ça complexifie et enrichit expériencewedell a écrit :Si ton brai durcit en refroidissant, tu peux l'allonger avec du suif pour le rendre plus souple.
Ca améliore pas le fumet, par contre.
Re: faering & goudron
C'est fait avec quoi, le goudron de Norvège ?
Dans une vie précédente, j'ai été fumeur de poissons
On avait des fours en bois (c'était avant la normalisation), et ce bois, non seulement prenait une très belle couleur, mais aussi devenait assez vite totalement hydrophobe.
Par ailleurs, les indiens d'Amérique faisaient la semelle de leur godasses avec le cuir du haut des tepees, autour du trou à fumée : étanche et imputrescible... (et déo gratos pour leurs petits petons, mais ça devait moins schlinguer que le cuir + suif rance de Tim Severin, sur son curragh)
Donc, un truc que j'aimerais essayer, mais je n'en ai jamais eu l'occasion : fumer un bateau !!! Avec toute la sciure et les copeaux produits, on a déjà la matière première. Une bonne combustion lente dans un bidon sous le bateau, et hop ! Un goudron de Norvège passé de façon homogène et sans se salir !
(le dernier émoticon sur la ligne 5 là au bout de la fenêtre de rédaction>>, c'est trop simple, comme commentaire : trouver mieux SVP )
Sur mes fours de fumage, j'avais récupéré le dépôt dans les conduits d'évacuation.
Ça sentait pas mal la poiscaille, mais surtout je n'ai pas trouvé le produit idéal pour diluer ces "écailles" de goudron (j'avais essayé l'alcool à brûler et de l'huile, pas terrible. Après j'ai eu un four en inox, on nettoyait ça à la soude caustique, mais ça détruisait le goudron, et ça ne serait pas top sur un bateau !!), je pense que ça aurait fait un bon produit à la fois pour la protection du bois : étanchéité et toxicité (c'est des phénols, pas trop cancérigènes puisque produits à basse température, juste "ce qu'il faut" !!), mais aussi pour boucher les trous : même si c'est ajusté pil-poil avec du bois sec, une fois que ça a pris l'eau, il apparait souvent des déformations imprévues... et donc des jours.
Dans une vie précédente, j'ai été fumeur de poissons
On avait des fours en bois (c'était avant la normalisation), et ce bois, non seulement prenait une très belle couleur, mais aussi devenait assez vite totalement hydrophobe.
Par ailleurs, les indiens d'Amérique faisaient la semelle de leur godasses avec le cuir du haut des tepees, autour du trou à fumée : étanche et imputrescible... (et déo gratos pour leurs petits petons, mais ça devait moins schlinguer que le cuir + suif rance de Tim Severin, sur son curragh)
Donc, un truc que j'aimerais essayer, mais je n'en ai jamais eu l'occasion : fumer un bateau !!! Avec toute la sciure et les copeaux produits, on a déjà la matière première. Une bonne combustion lente dans un bidon sous le bateau, et hop ! Un goudron de Norvège passé de façon homogène et sans se salir !
(le dernier émoticon sur la ligne 5 là au bout de la fenêtre de rédaction>>, c'est trop simple, comme commentaire : trouver mieux SVP )
Sur mes fours de fumage, j'avais récupéré le dépôt dans les conduits d'évacuation.
Ça sentait pas mal la poiscaille, mais surtout je n'ai pas trouvé le produit idéal pour diluer ces "écailles" de goudron (j'avais essayé l'alcool à brûler et de l'huile, pas terrible. Après j'ai eu un four en inox, on nettoyait ça à la soude caustique, mais ça détruisait le goudron, et ça ne serait pas top sur un bateau !!), je pense que ça aurait fait un bon produit à la fois pour la protection du bois : étanchéité et toxicité (c'est des phénols, pas trop cancérigènes puisque produits à basse température, juste "ce qu'il faut" !!), mais aussi pour boucher les trous : même si c'est ajusté pil-poil avec du bois sec, une fois que ça a pris l'eau, il apparait souvent des déformations imprévues... et donc des jours.
- mirmily
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Re: faering
1. Il y en a aussi qui fument la moquette. Je ne suis pas sûr que ça les rende étanches.
2. La femelle du zèbre s'appelle la zébrelle. Et son petit, le zébreau. C'est bête mais justement s'en sont (et Dalila).
3. Tu es à peu près d'où Eric17, en Charente Maritime ? Parce que des charentais inférieurs, il y en a des pleines caisses ici, sur Bateaubois.
2. La femelle du zèbre s'appelle la zébrelle. Et son petit, le zébreau. C'est bête mais justement s'en sont (et Dalila).
3. Tu es à peu près d'où Eric17, en Charente Maritime ? Parce que des charentais inférieurs, il y en a des pleines caisses ici, sur Bateaubois.
Plouf ! http://tinyurl.com/hc8umdv
Re: faering
@Mirmilly : inférieur ET maritain, Môssieur
entre le chenal du Lindron et celui de La Cayenne
du coup j'ai précisé dans mon profil...
et j'avais dit : "trouver mieux que l'emoticone "pétard", pfffff
(ça me rappelle les tags sur les pancartes indiquant notre fumerie de poiscailles, ça n'arrêtait pas)
@Alien : une poule noire, pfff, sinon ça marche pas !!
@Djo : ton (excellent) appareil xylotronique me rappelle le dessin Du Chat :
entre le chenal du Lindron et celui de La Cayenne
du coup j'ai précisé dans mon profil...
et j'avais dit : "trouver mieux que l'emoticone "pétard", pfffff
(ça me rappelle les tags sur les pancartes indiquant notre fumerie de poiscailles, ça n'arrêtait pas)
@Alien : une poule noire, pfff, sinon ça marche pas !!
@Djo : ton (excellent) appareil xylotronique me rappelle le dessin Du Chat :
- LaurentC
- Corvettard
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- Localisation : Entre Vaucluse et Gard, il y a le Rhône
Re: faering & goudron
Et un fluxant ? Au boulot, on utilise de l'EMC (esther méthylique de colza, voir ici) pour fluidifier des bitumes... Ça marche pas mal...eric17 a écrit :Ça sentait pas mal la poiscaille, mais surtout je n'ai pas trouvé le produit idéal pour diluer ces "écailles" de goudron (j'avais essayé l'alcool à brûler et de l'huile, pas terrible.
Aussi administrateur du forum. Donc n'hésitez pas à me contacter en MP si vous avez des soucis techniques...
Re: faering
Du coup je suis allé voir sur internet (qui n'existait pas à l'époque, on roulait encore en pneus pleins..), où j'ai comme d'hab trouvé tout et son contraire.
Résultats : diluants = alcool, huile (y compris huile de vidange - berk-, mais aussi huile pour la vinaigrette, de foie de morue - pour les sabots des chevaux- etc etc), acétone, gazole (ça c'est pour attirer les sangliers), eau chaude (??), et enfin térébenthine et huile de lin (ça j'aurais pu y penser !), et divers solvants organiques de synthèse (benzène par ex). Ça se mélange mieux à chaud, de toutes façons (bain marie de préférence, sinon les vapeurs peuvent s'enflammer !!).
Ça doit aussi dépendre :
- du bois utilisé pour produire ce goudron, celui fait avec du pin ("huile de pin des landes", par ex) ne doit pas avoir la même composition que mes résidus (produits en chauffant de la sciure fraîche de hêtre rouge),
- et de la température de distillation (pour nous la consigne était de ne jamais dépasser 450°, au dessus ça devient toxique, et même cancérigène, c'est à dire que la résistance qui grillait la sciure ne devait jamais s'approcher même du rouge le plus sombre = 550°)
L'efficacité (bactéricide, fongicide) de ces produit est attestée (cf BFT_212_59-70.pdf ), la réglementation sur leur usage claire comme du jus de chique :
Le goudron de bois est interdit, sauf exceptions locales - culturelles - par la "directive biocide" du 1er septembre 2006, mais toujours en vente libre en France. Le goudron de houille = coaltar, lui, est quasiment interdit, exposition max = 0,2 mg/m3, donc équipement spéciaux. La limite me semble être la teneur en créosote, qui devrait être inférieure à 50ppm..
Résultats : diluants = alcool, huile (y compris huile de vidange - berk-, mais aussi huile pour la vinaigrette, de foie de morue - pour les sabots des chevaux- etc etc), acétone, gazole (ça c'est pour attirer les sangliers), eau chaude (??), et enfin térébenthine et huile de lin (ça j'aurais pu y penser !), et divers solvants organiques de synthèse (benzène par ex). Ça se mélange mieux à chaud, de toutes façons (bain marie de préférence, sinon les vapeurs peuvent s'enflammer !!).
Ça doit aussi dépendre :
- du bois utilisé pour produire ce goudron, celui fait avec du pin ("huile de pin des landes", par ex) ne doit pas avoir la même composition que mes résidus (produits en chauffant de la sciure fraîche de hêtre rouge),
- et de la température de distillation (pour nous la consigne était de ne jamais dépasser 450°, au dessus ça devient toxique, et même cancérigène, c'est à dire que la résistance qui grillait la sciure ne devait jamais s'approcher même du rouge le plus sombre = 550°)
L'efficacité (bactéricide, fongicide) de ces produit est attestée (cf BFT_212_59-70.pdf ), la réglementation sur leur usage claire comme du jus de chique :
Le goudron de bois est interdit, sauf exceptions locales - culturelles - par la "directive biocide" du 1er septembre 2006, mais toujours en vente libre en France. Le goudron de houille = coaltar, lui, est quasiment interdit, exposition max = 0,2 mg/m3, donc équipement spéciaux. La limite me semble être la teneur en créosote, qui devrait être inférieure à 50ppm..
Dernière modification par eric17 le 09 oct. 2014 12:53, modifié 1 fois.
- traoumad
- Capitaine de bateau lavoir
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- Localisation : Estuaire de Charente (17)/ rade de Brest (29)
Re: faering
je confirme , l'huile de lin dans le brai = brai mou ! mais il a tendance a le rester ...
brochetage ,débit, ajustage,rivetage ... Qu'es ce qu'on se marre !
Re: faering
huile de lin + siccatif, alors ?
Ou alors carrément les fluxants pour bitume, effectivement, ça a l'air d'être des produits intéressants (voir le pdf "Panorama des produits d'origine végétale pour la route"). Faudrait essayer ça pour le bois. Tu en barbotes un pot et tu essayes, Laurent ?
Ou alors carrément les fluxants pour bitume, effectivement, ça a l'air d'être des produits intéressants (voir le pdf "Panorama des produits d'origine végétale pour la route"). Faudrait essayer ça pour le bois. Tu en barbotes un pot et tu essayes, Laurent ?
Dernière modification par eric17 le 09 oct. 2014 13:17, modifié 2 fois.
- traoumad
- Capitaine de bateau lavoir
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- Localisation : Estuaire de Charente (17)/ rade de Brest (29)
Re: faering
ben ça dépend de l'usage ... ?
je suis un peu perdu avec toute ces potions
je suis un peu perdu avec toute ces potions
brochetage ,débit, ajustage,rivetage ... Qu'es ce qu'on se marre !
Re: faering
C'est sur qu'on s'y perd ... :-~
Entre les combines de grand-pères & autres traditions, les forums sur les sabots des chevaux ou sur le mastic à cicatriser pour les arbres, et les réglementations CE, c'est un sacré foutoir !!
Tiens, je ne suis pas encore allé sur les forums d'écoconstruction (# protection de piquets de fondation en bois), il doit y avoir de la matière aussi...
A force, c'est chiant, internet, il y a trop d'infos, on y passe sa vie, pour pas en savoir plus à la fin
Entre les combines de grand-pères & autres traditions, les forums sur les sabots des chevaux ou sur le mastic à cicatriser pour les arbres, et les réglementations CE, c'est un sacré foutoir !!
Tiens, je ne suis pas encore allé sur les forums d'écoconstruction (# protection de piquets de fondation en bois), il doit y avoir de la matière aussi...
A force, c'est chiant, internet, il y a trop d'infos, on y passe sa vie, pour pas en savoir plus à la fin
Re: faering
C'est bien certain. Trop d'infos, tue l'info... C'est comme les impôts
J'ai juste bien préparé mon affaire, fait un essai à blanc et hop. Première demie virure de galbord en place. Pas d'étuve.
Allez roule To, je serai là pour ta mise à l'eau
Le brai c'est à la fois pour protéger et rendre étanche. Je ne crois pas deux secondes à trop de temps passé à ajuster pour un bateau de travail (faut le vendre le bateau). C'est de cela dont je parle: faire au mieux avec le minimum de moyens pour obtenir quelque chose qui serve un certain temps et en plus ressemble à un bateau (enfin, à l'idée que je m'en fait vu d'ici).
J'ai juste bien préparé mon affaire, fait un essai à blanc et hop. Première demie virure de galbord en place. Pas d'étuve.
Allez roule To, je serai là pour ta mise à l'eau
Le brai c'est à la fois pour protéger et rendre étanche. Je ne crois pas deux secondes à trop de temps passé à ajuster pour un bateau de travail (faut le vendre le bateau). C'est de cela dont je parle: faire au mieux avec le minimum de moyens pour obtenir quelque chose qui serve un certain temps et en plus ressemble à un bateau (enfin, à l'idée que je m'en fait vu d'ici).
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
- alien
- Contre-Amiral
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Re: faering
Ca dérive
Trop de matière pour répondre en une seule fois.
Les bateaux fumés ?
Ca a existé.
Les péniches en bois et les barques de rivière avaient des bordés (en chêne) cintrés au feu.
On utilisait un chauffoir (en français barbecue) dans lequel on entretenait de la braise.
Les planches étaient approchées du feu avec une extrémité fixe et l'autre suspendue à un portique avec un palan et lestée par une masse de 20kg.
La face extérieure (convexe) était recouverte de serpillères abondament humidifiées.
L'homme de l'art gérait le feu en l'alimentant ou le calmant pour éviter les flammes. Dans le même temps, il mouillait les serpillières et abaissait les planches jusqu'à atteindre le bon cintrage.
En pratique, la face intérieure (exposée au feu) se rétifiait et distillait des bonnes cochonneries vers la face extérieure exposée à la vapeur par les serpillières.
Il y avait des loupés mais le cintrage obtenu de cette façon était irréversible et le bois était durçi dans la partie la plus exposée aux chocs et aux frottements.
Trop de matière pour répondre en une seule fois.
Les bateaux fumés ?
Ca a existé.
Les péniches en bois et les barques de rivière avaient des bordés (en chêne) cintrés au feu.
On utilisait un chauffoir (en français barbecue) dans lequel on entretenait de la braise.
Les planches étaient approchées du feu avec une extrémité fixe et l'autre suspendue à un portique avec un palan et lestée par une masse de 20kg.
La face extérieure (convexe) était recouverte de serpillères abondament humidifiées.
L'homme de l'art gérait le feu en l'alimentant ou le calmant pour éviter les flammes. Dans le même temps, il mouillait les serpillières et abaissait les planches jusqu'à atteindre le bon cintrage.
En pratique, la face intérieure (exposée au feu) se rétifiait et distillait des bonnes cochonneries vers la face extérieure exposée à la vapeur par les serpillières.
Il y avait des loupés mais le cintrage obtenu de cette façon était irréversible et le bois était durçi dans la partie la plus exposée aux chocs et aux frottements.
des solutions simples pour se compliquer la vie