Effectivement,pour la "bette" de Pendray,un double fond (10/15 cm) mais surtout pour la réserve de flottabilitée,le lest dans la dérive (20 kg ?) et/ou sous la coque.
Il y avait également un petit probleme avec le safran,trop profond et trop fragile et trop compensé:il se "vrillait" a grande vitesse.
Bien gérer les haubans/bastaques au virement de bord,sinon:mat cassé(vécu)
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- sly
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Merci Alien pour ton explication lumineuse !
Pour le safran, Petitejeanne, c'est le principe de la bette d'avoir un safran très long qui se prolonge sous la sole, en l'abence de dérive. D'ailleurs, beaucoup de bateau traditionnel tiraient une parti de leur stabilité de l'absence de dérive : chacun sait que pour limiter la gite d'un dériveur, on remonte de la dérive au près. La dérive la portance de la dérive augmente le couple de chavirage dans la brise.
Pour le safran, Petitejeanne, c'est le principe de la bette d'avoir un safran très long qui se prolonge sous la sole, en l'abence de dérive. D'ailleurs, beaucoup de bateau traditionnel tiraient une parti de leur stabilité de l'absence de dérive : chacun sait que pour limiter la gite d'un dériveur, on remonte de la dérive au près. La dérive la portance de la dérive augmente le couple de chavirage dans la brise.
Mmmh, tu vois, Tuco, le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses... An-y-An-y-An...Ouin, Ouin, Ouin...
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- Mousse
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La stabilité dépend pour sa majeure partie de la largeur à la flottaison. Il est évident que pour un bateau à flancs très évasés, plus on le charge, plus il est stable. les bettes comme les doris sont des bateaux à stabilité initiale assez faible, mais qu'ils prennent un angle de gite suffisant (excessif pour les non-initiés), et la stabilité augmente énormément: sur un bateau de ce type bien conçu, il est pratiquement impossible de chavirer du seul fait du vent: dans une survente le bateau gite brutalement jusqu'à 45-50°, puis il dérape (dérive et bouchain n'offrent pratiquement plus de résistance latérale), j'ai navigué sur un doris bien toilé dans un vent montant à force 6, nous n'avons embarqué que quelques verres d'eau quand les dériveurs environnants (un ST16 et un 420) étaient toujours à la limite du dessalage; nous, nous l'avions dépassée selon leur standards, mais nous naviguions gîtés mais secs.
Pour ce qui concerne le safran:
Les bettes ont eu leur règles de jauge définies à une époque où les pointus de course étaient en plein délire: seule la longueur au pont était mesurée pour simplifier la jauge et on arrivait à des constructions très onéreuses avec étrave et étambot inversés (longueur de flottaison maxi) et une maitresse section elliptique (réduction de la surface mouillée et stabilité de forme aux grands angle de gite), les pointus Marseillais ont même été les premiers fin-keels (un aileron en bois lesté de plomb sous la quille) de l'histoire du yachting dans les années 1870!). Dans ce contexte, la jauge des bettes de course a interdit tout aileron ou puits de dérive. Il s'en est suivi un allongement démesuré des safrans associé à une augmentation de la quête d'étambot pour rapprocher centre de dérive et de voilure, ce qui nous donne des bateaux sans doute performants mais aussi probablement assez critiques à manœuvrer au portant par mer de l'arrière (une quête vers l'avant du plan de dérive augmente ses performances dans un fluide non perturbé mais génère de l'instabilité dans des écoulements perturbés). quand au côté ramasse-orin, n'en parlons pas! un plan de dérive plus classique est conseillé pour ceux qui ne veulent pas s'emm...quiquiner. Un puits et une dérive sabre, ce n'est pas trop compliqué à faire en cp. Sur une construction classique, par contre, le safran plongeant est intéressant (structure simplifiée, gain de poids) mais la navigation pourra devenir "attrayante"!
Pour ce qui concerne le safran:
Les bettes ont eu leur règles de jauge définies à une époque où les pointus de course étaient en plein délire: seule la longueur au pont était mesurée pour simplifier la jauge et on arrivait à des constructions très onéreuses avec étrave et étambot inversés (longueur de flottaison maxi) et une maitresse section elliptique (réduction de la surface mouillée et stabilité de forme aux grands angle de gite), les pointus Marseillais ont même été les premiers fin-keels (un aileron en bois lesté de plomb sous la quille) de l'histoire du yachting dans les années 1870!). Dans ce contexte, la jauge des bettes de course a interdit tout aileron ou puits de dérive. Il s'en est suivi un allongement démesuré des safrans associé à une augmentation de la quête d'étambot pour rapprocher centre de dérive et de voilure, ce qui nous donne des bateaux sans doute performants mais aussi probablement assez critiques à manœuvrer au portant par mer de l'arrière (une quête vers l'avant du plan de dérive augmente ses performances dans un fluide non perturbé mais génère de l'instabilité dans des écoulements perturbés). quand au côté ramasse-orin, n'en parlons pas! un plan de dérive plus classique est conseillé pour ceux qui ne veulent pas s'emm...quiquiner. Un puits et une dérive sabre, ce n'est pas trop compliqué à faire en cp. Sur une construction classique, par contre, le safran plongeant est intéressant (structure simplifiée, gain de poids) mais la navigation pourra devenir "attrayante"!
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!