48 heures... ou presque
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48 heures... ou presque
Mon petit passage du côté de Ploumanac'h m'avait bien fait plaisir, mais m'avait un peu laissé sur ma faim.
C'est vrai quoi, 15 minutes de nav' ce n'est quand même pas beaucoup, surtout quand le bateau se comporte bien sous sa petite voilure réduite à deux ris. Et le lendemain, le manque de sommeil m'a fait me dégonfler pour une belle ballade dans les jardins de Kerieg. Mais ce n'est que partie remise !
Du coup, rentré à la maison, au lieu de remiser le bateau, j'ai lancé le plan B, à savoir la rade de Brest qui me fait de l’œil depuis quelque temps. La météo me donne un créneau de trois jours corrects avant que ça ne se gâte encore. La cambuse est remplie, j'échange le duvet d'été contre celui d'hiver (c'est quand même la Bretagne...). Et donc mercredi midi je prends la route, direction Trégarvan et sa belle cale que j'avais déjà utilisée lors de la route du sable. Hyper motivé, je roule deux heures et demi sous le crachin, qui ne cessera pas de la journée.
Mise à l'eau à 17h30, c'est parti pour un programme de 48 heures sans mettre pied à terre !
Je commence tranquille par une remontée de l'Aulne jusqu'à l'écluse de Port Launay, d'abord sous voile ça avance vite, puis la rivière se resserrant et devenant de plus en plus abritée, je finis par sortir les avirons. Je m'en serais bien passé, je n'étais pas pressé, mais se faire doubler par un kayak est un peu vexant...
Bref je finis par jeter ma pioche à 21h30 dans un coin tranquille de la rivière, et je peux enfin monter ma tente et préparer ma petite cuisine. Suivant les conseils de ma Bible "The dinguy cruising companion", mon frêle esquif est en effet équipé façon palace, avec espace cuisine à l'avant et living room à l'arrière.
Je vous laisse juger comment c'est cosy :
Le grand luxe je vous dis ! Bon, il y a bien un peu de courant d'air, mais la pluie reste à l'extérieur. Au menu : ravioli en boite...
Au matin, le brumisateur géant qui m'avait rafraîchi toute la journée d'hier s'est enfin arrêté. Après une nuit coincée entre un matelas pas assez épais et un banc trop bas, un bon café/pain au choc achève de me réveiller et c'est vers 10h que je commence à redescendre l'Aulne aux avirons, bien aidé par le courant. Dès que la rivière s'élargit la voile est hissée et me propulse gentiment jusqu'au pont de Térenez et le cimetière à bateaux de la Marine : Aconit, Duguay Trouin et Albatros attendent là leur dernier voyage.
Comme il est déjà 14h30, je jette l'ancre pour un petit pique-nique et j'étudie la carte pour commencer mon exploration du fond de la rade. Le vent souffle Ouest-sud-ouest, force 4B et lève un petit clapot. C'est parti pour un bord de vent arrière, avec un ris, où l'eau s'écarte de peur devant moi. Pas de GPS à bord, donc je ne peux qu'estimer ma vitesse à au moins 8 nœuds, du pur plaisir ! Mais après les bords de près s'annoncent, et je prends le deuxième ris. J'essaie toujours de me rappeler que je navigue en mode croisière et que l'objectif est de ne pas embarquer (trop) d'eau. Et là les bords s'enchaînent tranquillement, sans que le bateau soit bousculé. Ok, j'embarque un peu d'eau quand une vague claque sur le côté, mais le bateau garde une gîte limitée et reste toujours sous contrôle. En larguant l'écoute et en bloquant la barre au centre, le bateau garde une cape tranquille qui me laisse le temps d'écoper si besoin. Bref, navigation tonique mais agréable, et mon petit esquif continue à m'étonner par ses capacités.
Je finis par rentrer dans la rivière de l’Hôpital pour chercher un abri pour la nuit. Le vent soufflant toujours un peu fort, je ne monte pas la tente (qui n'est encore qu'un brouillon et pas super efficace ni résistante) et dors à la belle étoile, bien emballé dans mon duvet. Miracle, la météo ne s'est pas trompée et il ne pleut pas !
Mais la météo a aussi prévu du vent forcissant pour vendredi : 3-4B de bon matin, passant à 4B rafales à 6B dès 11h. Et force 5 rafales à 6-7 l'après-midi. Autrement dit il va falloir se réveiller tôt pour être rentré avant la brafrougne...
6h30, le réveil sonne. Café/pain au choc', le menu n'est pas très varié au petit-déj. Je sors de la rivière aux avirons, ça achève de me réveiller. Deux ris dès que je hisse, on reste prudent. Tellement prudent que dans les molles du matin, je n'avance pas et repasse au premier ris. Je retrouve rapidement l'entrée de l'Aulne, et je reste scotché sous le pont de Térenez faute de vent dans cette partie bien engorgée... Pourtant à voir les nuages qui filent au dessus de ma tête, il y a bien du vent quelque part ! Je largue le ris, je surveille les petites risées qui viennent tantôt de tribord, tantôt de bâbord et finis par m'extirper de ce goulet.
Il est 11h, plus qu'un mille à parcourir et j'arriverai à la cale de Trégarvan. La rivière est moins abritée, le vent souffle plus fort et la barque fonce, vent arrière. J'aperçois la cale, je commence déjà à prévoir quelle belle manœuvre va m'amener à quai, plus que deux cent mètres, et là, selon l'expression d'un maître expert en la matière, Plouf ! Sur une rafale plus forte dans ma misaine hissée à bloc, le bateau tangue, la bôme s'élève à bâbord, je lâche l'écoute, la voile s'envole et fait chavirer sur tribord ! Me voilà en train de barboter à côté d'Emma, je prends le temps de vérifier que rien ne part à la dérive (tout est attaché, mais le bidon étanche qui contient clés, porte-feuille et téléphone arrive à se détacher... fixation à revoir !). Redresser le bateau en montant sur la dérive n'est pas difficile, mais j'embarque trop vite et fais rechavirer. Le deuxième essai, voile affalée cette fois-ci, est plus fructueux. À noter que mon pare-battage fixé à demeure sur le côté du bateau m'a été bien utile pour grimper à bord, mais une sangle plus longue aurait été plus pratique. Après, il suffit de se réchauffer en écopant au seau de 14l histoire de se débarrasser des quelques centaines de litres en trop, toujours sous la surveillance du voilier qui s'était dérouté pour me porter assistance. Un peu de rangement, et je peux gagner la cale aux avirons. Ne reste plus qu'à remonter le bateau sur sa remorque. Vent et courant de travers, marée descendante, j'ai déjà connu ça l'année dernière et ça s'était terminé par un bateau bloqué à côté des rouleaux de la remorque sur une cale déjà asséchée. Pas de problème cette année, je me suis au moins amélioré de ce point de vue là !
Moi qui repoussais toujours le test du dessalage, maintenant c'est fait ! Je note que le bateau plein d'eau flotte et reste stable, que le niveau d'eau est inférieur au puits de dérive, que le coffre arrière est resté étanche (pas une goutte !), mais que le franc-bord restant n'est pas très élevé. Après l'expérience de Dremmwel à Ploumanac'h, j'avais remisé mon gilet auto dans le coffre et portais mon gilet de kayak, il ne m'a gêné du tout. Pantalon, cirés, pull et veste de quart trempés pèsent lourd quand il s'agit de remonter à bord.
À améliorer : réserves de flottabilité sous les bancs latéraux, et un système de sangles pour faciliter la remontée. La cambuse mériterait aussi d'être rendue étanche, mais comme tout l'avitaillement était sous emballage individuel, pas de nourriture gâchée !
Voilà, c'était le petit récit de mon aventure. Je n'ai pas passé 48 heures sur l'eau comme prévu, juste 42h. Rien d'extraordinaire, mais c'est cette vision du voile-aviron qui m'avait poussé à construire Emma, et c'est un peu un accomplissement pour moi. Le nombre de milles parcourus est ridicule, je suis resté dans le fond de la rade, et pour finir j'ai terminé à la patouille, bref j'ai adoré.
C'est vrai quoi, 15 minutes de nav' ce n'est quand même pas beaucoup, surtout quand le bateau se comporte bien sous sa petite voilure réduite à deux ris. Et le lendemain, le manque de sommeil m'a fait me dégonfler pour une belle ballade dans les jardins de Kerieg. Mais ce n'est que partie remise !
Du coup, rentré à la maison, au lieu de remiser le bateau, j'ai lancé le plan B, à savoir la rade de Brest qui me fait de l’œil depuis quelque temps. La météo me donne un créneau de trois jours corrects avant que ça ne se gâte encore. La cambuse est remplie, j'échange le duvet d'été contre celui d'hiver (c'est quand même la Bretagne...). Et donc mercredi midi je prends la route, direction Trégarvan et sa belle cale que j'avais déjà utilisée lors de la route du sable. Hyper motivé, je roule deux heures et demi sous le crachin, qui ne cessera pas de la journée.
Mise à l'eau à 17h30, c'est parti pour un programme de 48 heures sans mettre pied à terre !
Je commence tranquille par une remontée de l'Aulne jusqu'à l'écluse de Port Launay, d'abord sous voile ça avance vite, puis la rivière se resserrant et devenant de plus en plus abritée, je finis par sortir les avirons. Je m'en serais bien passé, je n'étais pas pressé, mais se faire doubler par un kayak est un peu vexant...
Bref je finis par jeter ma pioche à 21h30 dans un coin tranquille de la rivière, et je peux enfin monter ma tente et préparer ma petite cuisine. Suivant les conseils de ma Bible "The dinguy cruising companion", mon frêle esquif est en effet équipé façon palace, avec espace cuisine à l'avant et living room à l'arrière.
Je vous laisse juger comment c'est cosy :
Le grand luxe je vous dis ! Bon, il y a bien un peu de courant d'air, mais la pluie reste à l'extérieur. Au menu : ravioli en boite...
Au matin, le brumisateur géant qui m'avait rafraîchi toute la journée d'hier s'est enfin arrêté. Après une nuit coincée entre un matelas pas assez épais et un banc trop bas, un bon café/pain au choc achève de me réveiller et c'est vers 10h que je commence à redescendre l'Aulne aux avirons, bien aidé par le courant. Dès que la rivière s'élargit la voile est hissée et me propulse gentiment jusqu'au pont de Térenez et le cimetière à bateaux de la Marine : Aconit, Duguay Trouin et Albatros attendent là leur dernier voyage.
Comme il est déjà 14h30, je jette l'ancre pour un petit pique-nique et j'étudie la carte pour commencer mon exploration du fond de la rade. Le vent souffle Ouest-sud-ouest, force 4B et lève un petit clapot. C'est parti pour un bord de vent arrière, avec un ris, où l'eau s'écarte de peur devant moi. Pas de GPS à bord, donc je ne peux qu'estimer ma vitesse à au moins 8 nœuds, du pur plaisir ! Mais après les bords de près s'annoncent, et je prends le deuxième ris. J'essaie toujours de me rappeler que je navigue en mode croisière et que l'objectif est de ne pas embarquer (trop) d'eau. Et là les bords s'enchaînent tranquillement, sans que le bateau soit bousculé. Ok, j'embarque un peu d'eau quand une vague claque sur le côté, mais le bateau garde une gîte limitée et reste toujours sous contrôle. En larguant l'écoute et en bloquant la barre au centre, le bateau garde une cape tranquille qui me laisse le temps d'écoper si besoin. Bref, navigation tonique mais agréable, et mon petit esquif continue à m'étonner par ses capacités.
Je finis par rentrer dans la rivière de l’Hôpital pour chercher un abri pour la nuit. Le vent soufflant toujours un peu fort, je ne monte pas la tente (qui n'est encore qu'un brouillon et pas super efficace ni résistante) et dors à la belle étoile, bien emballé dans mon duvet. Miracle, la météo ne s'est pas trompée et il ne pleut pas !
Mais la météo a aussi prévu du vent forcissant pour vendredi : 3-4B de bon matin, passant à 4B rafales à 6B dès 11h. Et force 5 rafales à 6-7 l'après-midi. Autrement dit il va falloir se réveiller tôt pour être rentré avant la brafrougne...
6h30, le réveil sonne. Café/pain au choc', le menu n'est pas très varié au petit-déj. Je sors de la rivière aux avirons, ça achève de me réveiller. Deux ris dès que je hisse, on reste prudent. Tellement prudent que dans les molles du matin, je n'avance pas et repasse au premier ris. Je retrouve rapidement l'entrée de l'Aulne, et je reste scotché sous le pont de Térenez faute de vent dans cette partie bien engorgée... Pourtant à voir les nuages qui filent au dessus de ma tête, il y a bien du vent quelque part ! Je largue le ris, je surveille les petites risées qui viennent tantôt de tribord, tantôt de bâbord et finis par m'extirper de ce goulet.
Il est 11h, plus qu'un mille à parcourir et j'arriverai à la cale de Trégarvan. La rivière est moins abritée, le vent souffle plus fort et la barque fonce, vent arrière. J'aperçois la cale, je commence déjà à prévoir quelle belle manœuvre va m'amener à quai, plus que deux cent mètres, et là, selon l'expression d'un maître expert en la matière, Plouf ! Sur une rafale plus forte dans ma misaine hissée à bloc, le bateau tangue, la bôme s'élève à bâbord, je lâche l'écoute, la voile s'envole et fait chavirer sur tribord ! Me voilà en train de barboter à côté d'Emma, je prends le temps de vérifier que rien ne part à la dérive (tout est attaché, mais le bidon étanche qui contient clés, porte-feuille et téléphone arrive à se détacher... fixation à revoir !). Redresser le bateau en montant sur la dérive n'est pas difficile, mais j'embarque trop vite et fais rechavirer. Le deuxième essai, voile affalée cette fois-ci, est plus fructueux. À noter que mon pare-battage fixé à demeure sur le côté du bateau m'a été bien utile pour grimper à bord, mais une sangle plus longue aurait été plus pratique. Après, il suffit de se réchauffer en écopant au seau de 14l histoire de se débarrasser des quelques centaines de litres en trop, toujours sous la surveillance du voilier qui s'était dérouté pour me porter assistance. Un peu de rangement, et je peux gagner la cale aux avirons. Ne reste plus qu'à remonter le bateau sur sa remorque. Vent et courant de travers, marée descendante, j'ai déjà connu ça l'année dernière et ça s'était terminé par un bateau bloqué à côté des rouleaux de la remorque sur une cale déjà asséchée. Pas de problème cette année, je me suis au moins amélioré de ce point de vue là !
Moi qui repoussais toujours le test du dessalage, maintenant c'est fait ! Je note que le bateau plein d'eau flotte et reste stable, que le niveau d'eau est inférieur au puits de dérive, que le coffre arrière est resté étanche (pas une goutte !), mais que le franc-bord restant n'est pas très élevé. Après l'expérience de Dremmwel à Ploumanac'h, j'avais remisé mon gilet auto dans le coffre et portais mon gilet de kayak, il ne m'a gêné du tout. Pantalon, cirés, pull et veste de quart trempés pèsent lourd quand il s'agit de remonter à bord.
À améliorer : réserves de flottabilité sous les bancs latéraux, et un système de sangles pour faciliter la remontée. La cambuse mériterait aussi d'être rendue étanche, mais comme tout l'avitaillement était sous emballage individuel, pas de nourriture gâchée !
Voilà, c'était le petit récit de mon aventure. Je n'ai pas passé 48 heures sur l'eau comme prévu, juste 42h. Rien d'extraordinaire, mais c'est cette vision du voile-aviron qui m'avait poussé à construire Emma, et c'est un peu un accomplissement pour moi. Le nombre de milles parcourus est ridicule, je suis resté dans le fond de la rade, et pour finir j'ai terminé à la patouille, bref j'ai adoré.
Dernière modification par to le 22 août 2017 07:45, modifié 1 fois.
Je suis un acrobate masochiste ordinaire.
Accessoirement président de l'asso, modo, webmaster.
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Re: 48 heures... ou presque
Merci To, pour ce récit.
Il nous montre que tu n'as pas seulement lu le livre de Roger Barnes : tu l'as aussi mis en pratique.
Nous aussi nous avons eu un temps que je qualifie "d'affreux" pour un plaisancier ! Pluie toute la première journée et force 4 à 5B, avec rafale à 7. Et dans le nez pour remonter l'Aulne.
Nous étions partis de Landévennec, avec objectif de terminer le premier jour à Trégarvan (comme toi). Mais j'ai jeté l'éponge avant le pont de Térénez et ai fini le reste du trajet en stop...
Comme pour Mirmily tu as eu un bien pour un mal : tu as vu que ton bateau se comporte bien lors d'un dessalage-ressalage.
Tu as regagné le bords en autonomie, dans des conditions pas évidentes.
Tu vas pouvoir passer aux amélioration qui font suites à un incident : cambuse étanche, sangle pour la remontée à bords, etc...
A bientôt pou de nouvelles aventures !
Il nous montre que tu n'as pas seulement lu le livre de Roger Barnes : tu l'as aussi mis en pratique.
Nous aussi nous avons eu un temps que je qualifie "d'affreux" pour un plaisancier ! Pluie toute la première journée et force 4 à 5B, avec rafale à 7. Et dans le nez pour remonter l'Aulne.
Nous étions partis de Landévennec, avec objectif de terminer le premier jour à Trégarvan (comme toi). Mais j'ai jeté l'éponge avant le pont de Térénez et ai fini le reste du trajet en stop...
Comme pour Mirmily tu as eu un bien pour un mal : tu as vu que ton bateau se comporte bien lors d'un dessalage-ressalage.
Tu as regagné le bords en autonomie, dans des conditions pas évidentes.
Tu vas pouvoir passer aux amélioration qui font suites à un incident : cambuse étanche, sangle pour la remontée à bords, etc...
A bientôt pou de nouvelles aventures !
Marin de marée basse.
- Gavroche
- Bosco
- Messages : 69
- Inscription : 02 juil. 2017 19:33
- Loisirs : usinage, forge, tir à la poudre noire
- Localisation : 77 et Ploudalmezeau
Re: 48 heures... ou presque
Joli récit... MERCI.
- wedell
- Contre-Amiral
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- Inscription : 02 oct. 2006 17:44
- Localisation : Floirac Charente Maritime
Re: 48 heures... ou presque
Ce sont les balades comme ça qui forgent les souvenirs impérissables.
Á présent tu es mordu pour la vie.
Á présent tu es mordu pour la vie.
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.
- Kerieg
- Capitaine de bateau lavoir
- Messages : 522
- Inscription : 05 avr. 2009 00:52
- Loisirs : du bateau a construire (tout petits), a la navigation (a vue).
- Localisation : cotes d'Armor , Trelevern 22660
- Contact :
Re: 48 heures... ou presque
Belle aventure et recit palpitant.
Quand l'été sera revenu à port blanc, on se fera un plan B.
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- fregate33
- Capitaine de Brûlot
- Messages : 801
- Inscription : 18 déc. 2016 08:19
- Localisation : Sud Gironde
Re: 48 heures... ou presque
Merci pour ce récit, c'est du vivant, du vécu, du vrai. Une véritable petite aventure, à l'échelle de nos modestes existences. Voilà qui apporte du piquant à ce forum.
Encore des récits comme celui là, on en redemande
Frégate33
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- Padélis-Célakélos
- Contre-Amiral
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- Inscription : 29 nov. 2010 16:02
- Localisation : BZH à l'Ouest de l' Horn
Re: 48 heures... ou presque
Joli récit, jolies images, jolie balade, que du bien aux mirettes
Au début de ma lecture je t'en voulais presque de ne pas m'avoir appelé pour partager avec toi les secrets de cette grande rade.
Je t'en voulais aussi de ne pas avoir partagé cette bouteille de Glen et le litre de " rouquin " qui va bien .
Je m'en voulais de ne pas être présent pour t'expliquer que les raviolis se réchauffent mieux au " bain marie " , moins de nettoyage de gamelle
Et je ne sais pas pourquoi, vers la fin du récit je ne t'en voulais plus du tout, étrange, non ?
Allez , récit formidable, plein de nouvelles expériences, j'm'en vais le relire une deuxième foi
Au début de ma lecture je t'en voulais presque de ne pas m'avoir appelé pour partager avec toi les secrets de cette grande rade.
Je t'en voulais aussi de ne pas avoir partagé cette bouteille de Glen et le litre de " rouquin " qui va bien .
Je m'en voulais de ne pas être présent pour t'expliquer que les raviolis se réchauffent mieux au " bain marie " , moins de nettoyage de gamelle
Et je ne sais pas pourquoi, vers la fin du récit je ne t'en voulais plus du tout, étrange, non ?
Allez , récit formidable, plein de nouvelles expériences, j'm'en vais le relire une deuxième foi
Je bois(e) sans soif !
- pilotedebord
- Chef de bord
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- Inscription : 25 nov. 2007 12:38
- Localisation : loire-atlantique
Re: 48 heures... ou presque
To, depuis le temps que tu en parlais, tu l'a fait. Bravo.
Et comme tu sembles être resté sur ta faim, tupluka y retourner.
Et comme tu sembles être resté sur ta faim, tupluka y retourner.
c'est en faisant qu'on devient faisou
-
- Capitaine de Brûlot
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- Inscription : 24 mai 2006 12:02
- Loisirs : Tout ce qui flotte + voitures et motos anciennes. Ça fait déjà de quoi s'occuper...
- Localisation : Bassin d' Arcachon
Re: 48 heures... ou presque
Bon, à qui le prochain pour aller à l'eau ?
Ca devient une habitude...
Merci pour le récit.
Ca devient une habitude...
Merci pour le récit.
Micka
- marlin
- Capitaine de bateau lavoir
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Re: 48 heures... ou presque
As-tu trouvé le Graal ou vu la Dame du Lac lorsque tu es tombé à l'eau ?
Belle aventure,merci de la partager.
Belle aventure,merci de la partager.
C'est en sçiant que Léonard . .
Re: 48 heures... ou presque
excellent
- mirmily
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Re: 48 heures... ou presque
Superbe récit. Bien raconté. Bien écrit. Bien illustré. Il va falloir te lancer dans une carrière d'écrivain d'aventures. Content que le désalage de Dremmwel ait été utile à ton expérience.
Pour ma part, l'aventure ne s'est pas arrêtée là (ni les ennuis d'ailleurs) mais je vous raconterai ça plus tard car là je suis pressé par le temps ; nous avons un avion à ne pas louper à Pleurtuit qui va ramener nos enfants à Londres...
Pour ma part, l'aventure ne s'est pas arrêtée là (ni les ennuis d'ailleurs) mais je vous raconterai ça plus tard car là je suis pressé par le temps ; nous avons un avion à ne pas louper à Pleurtuit qui va ramener nos enfants à Londres...
Plouf ! http://tinyurl.com/hc8umdv
- alien
- Contre-Amiral
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Re: 48 heures... ou presque
C'est frais et pétillant.
Ça donne envie d'y retourner (sans les bottes)
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des solutions simples pour se compliquer la vie
- Padélis-Célakélos
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Re: 48 heures... ou presque
Oui, un goût de trop peu sans doute.
J'aurais aimé un épisode ou To va flirter avec les bouées de la zone interdite autour de l' île Longue.
Histoire de tester le temps de réaction des FUMACO dans leur gros zodiac tout noir , pour le dégager de la zone à grands coups d'armes de dissuasion pas factices du tout
J'aurais aimé un épisode ou To va flirter avec les bouées de la zone interdite autour de l' île Longue.
Histoire de tester le temps de réaction des FUMACO dans leur gros zodiac tout noir , pour le dégager de la zone à grands coups d'armes de dissuasion pas factices du tout
Je bois(e) sans soif !
-
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- Loisirs : Constructeur d'un GOAT Island SKIFF-GIS-nommé TAKKA en 2013... et en 2022 , j'entreprends la construction d' ILUR
- Localisation : 17137 -Marsilly
Re: 48 heures... ou presque
Bonjour
Récit palpitant..et instructif ..MERCI ... météo à ne pas mettre un Charentais dehors ..mébon !
Concernant la fameuse "sangle de sécurité" pour remonter a bord ....
S1 -- amarrer un bon bout pas trop gros le long du liston des deux cotés (soit 2 bouts ) .. a l’intérieur en position "repos" 99.99% du temps ... a l’extérieur dans le 0.01% qui reste (dessalage).
En cas de dessalage , le bateau redressé plein d'eau , mettre les deux pieds sur le bout, s'agripper des deux mains au liston tirer sur les bras et écarter , en meme temps, d'un coup les deux jambes , le bassin est alors au niveau du liston permettant un roulé-boulé dans la "bassine".
S2 -- Avoir une échelle de corde amarrée à demeure au liston (et stockée dans un filet le long du bordé sur TAKKA).. y enfiler un -ou 2 pied(s).. et pousser fort .
Bon Courage
Ps - J'ai l'un et l'autre système sur TAKKA ... qui n'ont jamais été utilisés !
Ps1 - Je constate aussi que vouloir redresser le bateau sans affaler est une quasi-utopie .
Récit palpitant..et instructif ..MERCI ... météo à ne pas mettre un Charentais dehors ..mébon !
Concernant la fameuse "sangle de sécurité" pour remonter a bord ....
S1 -- amarrer un bon bout pas trop gros le long du liston des deux cotés (soit 2 bouts ) .. a l’intérieur en position "repos" 99.99% du temps ... a l’extérieur dans le 0.01% qui reste (dessalage).
En cas de dessalage , le bateau redressé plein d'eau , mettre les deux pieds sur le bout, s'agripper des deux mains au liston tirer sur les bras et écarter , en meme temps, d'un coup les deux jambes , le bassin est alors au niveau du liston permettant un roulé-boulé dans la "bassine".
S2 -- Avoir une échelle de corde amarrée à demeure au liston (et stockée dans un filet le long du bordé sur TAKKA).. y enfiler un -ou 2 pied(s).. et pousser fort .
Bon Courage
Ps - J'ai l'un et l'autre système sur TAKKA ... qui n'ont jamais été utilisés !
Ps1 - Je constate aussi que vouloir redresser le bateau sans affaler est une quasi-utopie .
Souques Matelot .... , c'est loin l'Amérique !!