Pizzicato quillard
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- Achimogata
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Pizzicato quillard
Bonjour,
J'ai visité dimanche dernier à Martigues au port à sec et décidé d'acheter un voilier quillard de 7,30 x 2,70 m en CP marine sur plan de J.P. Villenave, le Pizzicato. Quille creuse en acier avec lest en plomb de 680 kg. Poids à vide 1850 kg/en charge 2400 kg. Je ne suis pas tout à fait sûr du déplacement et du lest car il existe une version dériveur type Corsaire dans le principe.
Un exemplaire récent est visible ici : http://tiki26-georges974.blogspot.fr/20 ... ssion.html
C'est la construction d'un amateur décédé en 2006 avec lequel je n'ai donc pu discuter. Par contre c'est son beau-frère qui s'occupe de la vente et qui a navigué dessus (un peu de partout en Méditerranée). Je n'ai pas de soucis sur les qualités intrinsèques du bateau.
Immatriculation en 1997.
Ce bateau m'a semblé sain, les boulons de quille sont en inox et le principe simple (plat boulonné sous la sole plate) permet de juger du bon état de ce côté.
L'intérieur est sec, sans trace d'infiltration. La coque est entièrement recouverte de peinture semi-satinée/matifiée, sans cloque.
Seul le pont a pu me donner à réfléchir, du fait qu'il est temps qu'il retrouve une nouvelle peinture, l'ancienne étant au bout de sa vie. Je n'ai pas trouvé de bois pourri, sauf quelques points de la peau superficielle vers une hiloire.
J'envisage donc la réfection des peintures extérieures et c'est là que je doute :
1 - je ne suis pas calé en peinture.
2 - Pour le pont/roof/cockpit, je ne vois pas d'autre solution que le ponçage jusqu'au bois à nu pour une parfaite inspection et une reprise d'étanchéité une fois que je serai sur que tout est sec et après d'éventuelles réparations.
3 - Pour la coque, je suis moins sûr. Faut-il poncer jusqu'au bois ou poncer superficiellement ?
4 - Je ne connais pas la nature des sous-couches et peintures mises en œuvre. D'après ce que pense JP Villenave et qu'il évoque dans son cahier technique sur la construction en contreplaqué des éditions LN, je pense qu'il n'y a pas de stratification. C'était bien l'époque de l’imprégnation PPU. Si c'est le cas, il ne s'agit certainement pas d'une peinture PU bi-composant en finition.
5 - Un fois tout poncé/décapé se pose le problème du choix des primaires et peintures. Pour le pont je pense plutôt à un primaire époxy, puis sous-couches et couches de finition en PU mono + peinture antidérapante. Que penser aussi du caoutchouc chloré ?
6 - Pour la coque, tout dépend des préparations nécessaires et du niveau de ponçage.
Je lirai donc avec grand intérêt vos conseils et remarques.
Je n'ai pour le moment qu'une photo et de mauvaise qualité, qu'en plus je n'arrive pas à afficher avec le message : Impossible de déterminer les dimensions de l’image.
J'ai visité dimanche dernier à Martigues au port à sec et décidé d'acheter un voilier quillard de 7,30 x 2,70 m en CP marine sur plan de J.P. Villenave, le Pizzicato. Quille creuse en acier avec lest en plomb de 680 kg. Poids à vide 1850 kg/en charge 2400 kg. Je ne suis pas tout à fait sûr du déplacement et du lest car il existe une version dériveur type Corsaire dans le principe.
Un exemplaire récent est visible ici : http://tiki26-georges974.blogspot.fr/20 ... ssion.html
C'est la construction d'un amateur décédé en 2006 avec lequel je n'ai donc pu discuter. Par contre c'est son beau-frère qui s'occupe de la vente et qui a navigué dessus (un peu de partout en Méditerranée). Je n'ai pas de soucis sur les qualités intrinsèques du bateau.
Immatriculation en 1997.
Ce bateau m'a semblé sain, les boulons de quille sont en inox et le principe simple (plat boulonné sous la sole plate) permet de juger du bon état de ce côté.
L'intérieur est sec, sans trace d'infiltration. La coque est entièrement recouverte de peinture semi-satinée/matifiée, sans cloque.
Seul le pont a pu me donner à réfléchir, du fait qu'il est temps qu'il retrouve une nouvelle peinture, l'ancienne étant au bout de sa vie. Je n'ai pas trouvé de bois pourri, sauf quelques points de la peau superficielle vers une hiloire.
J'envisage donc la réfection des peintures extérieures et c'est là que je doute :
1 - je ne suis pas calé en peinture.
2 - Pour le pont/roof/cockpit, je ne vois pas d'autre solution que le ponçage jusqu'au bois à nu pour une parfaite inspection et une reprise d'étanchéité une fois que je serai sur que tout est sec et après d'éventuelles réparations.
3 - Pour la coque, je suis moins sûr. Faut-il poncer jusqu'au bois ou poncer superficiellement ?
4 - Je ne connais pas la nature des sous-couches et peintures mises en œuvre. D'après ce que pense JP Villenave et qu'il évoque dans son cahier technique sur la construction en contreplaqué des éditions LN, je pense qu'il n'y a pas de stratification. C'était bien l'époque de l’imprégnation PPU. Si c'est le cas, il ne s'agit certainement pas d'une peinture PU bi-composant en finition.
5 - Un fois tout poncé/décapé se pose le problème du choix des primaires et peintures. Pour le pont je pense plutôt à un primaire époxy, puis sous-couches et couches de finition en PU mono + peinture antidérapante. Que penser aussi du caoutchouc chloré ?
6 - Pour la coque, tout dépend des préparations nécessaires et du niveau de ponçage.
Je lirai donc avec grand intérêt vos conseils et remarques.
Je n'ai pour le moment qu'une photo et de mauvaise qualité, qu'en plus je n'arrive pas à afficher avec le message : Impossible de déterminer les dimensions de l’image.
Dernière modification par Achimogata le 06 juil. 2017 19:57, modifié 1 fois.
- Achimogata
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Re: Pizzicato quillard
La photo sus-mentionnée : https://img4.hostingpics.net/pics/44216 ... 155136.jpg
- Achimogata
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Re: Pizzicato quillard
Bonjour,
J'ai d'autres questions/remarques au sujet de la peinture de la coque :
- La preparation/primaire/sous-couches est-elle générale et identique pour les oeuvres vives et les oeuvres mortes ?
- Ensuite les oeuvres mortes sont peintes en finition selon le système choisi ; Ce systeme est-il appliqué aussi sur les oeuvres vives avant de recevoir l'antifouling ou ce dernier est-il appliqué directement sur la préparation ?
Que me conseillez-vous pour l'antidérapant de pont ?
Merci
J'ai d'autres questions/remarques au sujet de la peinture de la coque :
- La preparation/primaire/sous-couches est-elle générale et identique pour les oeuvres vives et les oeuvres mortes ?
- Ensuite les oeuvres mortes sont peintes en finition selon le système choisi ; Ce systeme est-il appliqué aussi sur les oeuvres vives avant de recevoir l'antifouling ou ce dernier est-il appliqué directement sur la préparation ?
Que me conseillez-vous pour l'antidérapant de pont ?
Merci
Dernière modification par Achimogata le 06 juil. 2017 19:57, modifié 1 fois.
Re: Pizzicato quillard
Bonjour, je suis malheureusement nul en peinture donc je ne peux pas t'aider. Mais tous mes encouragements pour cette remise en beauté, et pleins de bonnes navigations par la suite !
Je suis un acrobate masochiste ordinaire.
Accessoirement président de l'asso, modo, webmaster.
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- Achimogata
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Re: Pizzicato quillard
Salut,
Nouvelle question : quelle ponceuse me recommandez-vous compte tenu des surfaces à travailler ?
Je pense dans tous les cas à une ponceuse à raccorder sur un dispositif d'aspiration.
Peut-on envisager une ponceuse à bande pour certaines parties, notamment la coque et les bordés supérieurs ?
Nouvelle question : quelle ponceuse me recommandez-vous compte tenu des surfaces à travailler ?
Je pense dans tous les cas à une ponceuse à raccorder sur un dispositif d'aspiration.
Peut-on envisager une ponceuse à bande pour certaines parties, notamment la coque et les bordés supérieurs ?
- Padélis-Célakélos
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Re: Pizzicato quillard
Bonjour,
attention les ponceuses à bande sont des ravageuses super efficaces mais qui risquent de laisser des marques.
A ne pas utiliser avec un papier trop gros, ça travaille presque autant qu'un rabot ! ! !
attention les ponceuses à bande sont des ravageuses super efficaces mais qui risquent de laisser des marques.
A ne pas utiliser avec un papier trop gros, ça travaille presque autant qu'un rabot ! ! !
Je bois(e) sans soif !
Re: Pizzicato quillard
Je n'ai jamais fait de gros ponçage.Achimogata a écrit :quelle ponceuse me recommandez-vous compte tenu des surfaces à travailler ?
Mais un voisin de mouillage qui avait un Loctudy vernis, ne jurait que par la ponceuse excentrique pneumatique.
Cela faisait un travail très fin sur les petites lattes de son bateau (en fonction des bandes mises comme l'a dit Padélis) et surtout on pouvait utiliser cette machine une journée entière, sans fatigue.
Car on n'a que le disque au bout du bras : on n'a pas le poids de la machine dans la main.
Marin de marée basse.
- pilotedebord
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Re: Pizzicato quillard
d'accord et avec une bonne aspiration c'est superGwengolo a écrit : Je n'ai jamais fait de gros ponçage.
Mais un voisin de mouillage qui avait un Loctudy vernis, ne jurait que par la ponceuse excentrique pneumatique.
Cela faisait un travail très fin sur les petites lattes de son bateau (en fonction des bandes mises comme l'a dit Padélis) et surtout on pouvait utiliser cette machine une journée entière, sans fatigue.
Car on n'a que le disque au bout du bras : on n'a pas le poids de la machine dans la main.
c'est en faisant qu'on devient faisou
- Padélis-Célakélos
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Re: Pizzicato quillard
Evidemment que c'est mieux en pneumatique !
Il faut juste avoir un compresseur suffisamment puissant pour étaler la demande en air comprimé
Le mien avec sa bonbonne de 15 litres monte bien à 8 bars mais ne tient pas la marée pour un usage continu !
Il faut juste avoir un compresseur suffisamment puissant pour étaler la demande en air comprimé
Le mien avec sa bonbonne de 15 litres monte bien à 8 bars mais ne tient pas la marée pour un usage continu !
Je bois(e) sans soif !
- alien
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Re: Pizzicato quillard
Le seul intérêt du pneumatique pour un amateur c'est de pouvoir poncer à l'eau.
Il faut un compresseur d'au moins 200 l/mn.
A l'intérieur d'un bateau c'est inutilisable car la poussière vole partout.
Si on est riche on peut acheter une Rotex Festool avec l'aspirateur du même métal
Pour six fois moins cher on trouve Bosch ou Metabo et un aspi Karcher ou similaire.
Pour travailler sur des surfaces verticales ou en plafond une ponceuse légère de 115 ou 125mm est préférable.
Ne pas utiliser l'aspirateur de madame, il aurait peu de chances de survie
Eviter de poncer l'antifouling sans masque
Il faut un compresseur d'au moins 200 l/mn.
A l'intérieur d'un bateau c'est inutilisable car la poussière vole partout.
Si on est riche on peut acheter une Rotex Festool avec l'aspirateur du même métal
Pour six fois moins cher on trouve Bosch ou Metabo et un aspi Karcher ou similaire.
Pour travailler sur des surfaces verticales ou en plafond une ponceuse légère de 115 ou 125mm est préférable.
Ne pas utiliser l'aspirateur de madame, il aurait peu de chances de survie
Eviter de poncer l'antifouling sans masque
des solutions simples pour se compliquer la vie
- Achimogata
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Re: Pizzicato quillard
Bonsoir,
Merci à tous pour les retours.
J'au lu qu'une ponceuse orbitale pneumatique était bien justement pour poncer à l'eau l'antifouling. Mais pour ne pas polluer il faudrait recuperer la flotte non ?
Pour le masque, j'ai déjà prévu le modèle à cartouche. Et avec un bon aspirateur derrière une orbitale électrique ça devrait aller.
Pour la peinture, si je veux une finition pu bi-composant il faut que je reparte du bois mis a nu ?
Merci à tous pour les retours.
J'au lu qu'une ponceuse orbitale pneumatique était bien justement pour poncer à l'eau l'antifouling. Mais pour ne pas polluer il faudrait recuperer la flotte non ?
Pour le masque, j'ai déjà prévu le modèle à cartouche. Et avec un bon aspirateur derrière une orbitale électrique ça devrait aller.
Pour la peinture, si je veux une finition pu bi-composant il faut que je reparte du bois mis a nu ?
- alien
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Re: Pizzicato quillard
Pour faire du beau travail, il faut mettre le bois à nu.
Mais si c'est du contreplaqué une fois décapé une petite strate verre-époxy lui assurerait quelques années supplémentaires.
Sur les bateaux en CTP, même de bonne qualité, on trouve de la pourriture le long des hiloires et au droit des serres bauquières. C'est à dire partout ou l'eau douce a pu s'infiltrer ou stagner voire se condenser (sous le pont).
Le décapage permet de localiser les zones pourries et de les traiter.
On purge le bois pourri et on le remplace par un mastic époxy de résistance équivalente .
Mais si c'est du contreplaqué une fois décapé une petite strate verre-époxy lui assurerait quelques années supplémentaires.
Sur les bateaux en CTP, même de bonne qualité, on trouve de la pourriture le long des hiloires et au droit des serres bauquières. C'est à dire partout ou l'eau douce a pu s'infiltrer ou stagner voire se condenser (sous le pont).
Le décapage permet de localiser les zones pourries et de les traiter.
On purge le bois pourri et on le remplace par un mastic époxy de résistance équivalente .
des solutions simples pour se compliquer la vie
- Achimogata
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Re: Pizzicato quillard
Bonjour,
Ok Alien, c'est ce que je vais faire. De cette façon je serai sûr de connaitre vraiment l'état des supports.
Pour la stratification, est-ce que cela concerne uniquement le pont et le roof ou seulement la coque ? Ou inversement ou les deux ?
De ce que tu dis, je déduis qu'une fois poncé à nu, il faut repartir avec un primaire époxy dans tous les cas.
Merci pour les conseils.
Ok Alien, c'est ce que je vais faire. De cette façon je serai sûr de connaitre vraiment l'état des supports.
Pour la stratification, est-ce que cela concerne uniquement le pont et le roof ou seulement la coque ? Ou inversement ou les deux ?
De ce que tu dis, je déduis qu'une fois poncé à nu, il faut repartir avec un primaire époxy dans tous les cas.
Merci pour les conseils.
- alien
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Re: Pizzicato quillard
La stratification c'est une option.
Bien faite, c'est un blindage léger et moyennement coûteux .
L'imprégnation époxy permet théoriquement d "encapsuler" le bois.
C'est la théorie des Goudgeon brothers .
Mais la simple imprégnation n'est pas suffisante pour protéger les zones fragiles ou exposées.
Les zones les plus sensibles sont là où les chants du ctp peuvent être exposés aux infiltrations : bouchains, liaison pont coque, hiloires, etc...
On observe aussi de la pourriture ou du délaminage sur les cloisons à la liaison avec la coque.
Si de l'eau stagne dans les fonds ou le long des lisses, elle s'infiltre peu à peu dans les cloisons. Remède: séchage et un petit joint congé qui étanchéifiera la liaison.
Autre cause de dégradations : la condensation. Un bateau hiverné à l'extérieur va recevoir de l'eau de pluie dont une partie va s'infiltrer à l'intérieur. Dans les zones mal ventilées les alternances de chaud er froid vont provoquer des condensations qui à terme peuvent mortelles. Les champignons adorent le chaud et humide.
Tout ça pour dire qu'il faut décaper, assécher, réparer et étancher.
Imprégnation ou stratification ? C'est un choix perso. De toute façon on ne peut pas tout stratifier.
Après il faut passer à la peinture.
Avec les peintures on en a pour son argent.
Les meilleurs systèmes sont les plus chers
Il faut absolument rester cohérent. Ne pas associer des produits de provenance diverses.
Sur une imprégnation ou une strate époxy faut commencer par un ponçage léger pour déglacer puis un nettoyage/dégraissage à l'acétone ou au xylène/toluène (diluant de nettoyage).
Laisser au solvant le temps de s'évaporer puis appliquer un sous-couche.
Poncer la sous-couche et reboucher avec un enduit compatible et facile à poncer.
Après durcissement poncer les rebouchages et l'ensemble de la première couche pour la déglacer de préférence à l'eau grain 400.
Appliquer une deuxième couche de sous-couche.
A partir de ce point on peut passer aux finitions qui seront purement esthétiques et cosmétiques.
Pour ce qui me concerne, après de nombreuses expériences, je n'utilise plus que la sous couche PU bi de chez International.
Elle est chère mais a une adhérence et un pouvoir couvrant exceptionnels.
Pour l'antifouling, je ne crois pas beaucoup en la ponceuse sauf en phase finale.
En général il y a autant de couches que d'années.
Cela peut dépasser le millimètre.
Le mieux est de commencer au décapant (decapex, V33, ...) et finir à la ponceuse.
Sans oublier que cela va se faire sous le bateau, couché sur le dos et en prenant tout dans la figure
Bien faite, c'est un blindage léger et moyennement coûteux .
L'imprégnation époxy permet théoriquement d "encapsuler" le bois.
C'est la théorie des Goudgeon brothers .
Mais la simple imprégnation n'est pas suffisante pour protéger les zones fragiles ou exposées.
Les zones les plus sensibles sont là où les chants du ctp peuvent être exposés aux infiltrations : bouchains, liaison pont coque, hiloires, etc...
On observe aussi de la pourriture ou du délaminage sur les cloisons à la liaison avec la coque.
Si de l'eau stagne dans les fonds ou le long des lisses, elle s'infiltre peu à peu dans les cloisons. Remède: séchage et un petit joint congé qui étanchéifiera la liaison.
Autre cause de dégradations : la condensation. Un bateau hiverné à l'extérieur va recevoir de l'eau de pluie dont une partie va s'infiltrer à l'intérieur. Dans les zones mal ventilées les alternances de chaud er froid vont provoquer des condensations qui à terme peuvent mortelles. Les champignons adorent le chaud et humide.
Tout ça pour dire qu'il faut décaper, assécher, réparer et étancher.
Imprégnation ou stratification ? C'est un choix perso. De toute façon on ne peut pas tout stratifier.
Après il faut passer à la peinture.
Avec les peintures on en a pour son argent.
Les meilleurs systèmes sont les plus chers
Il faut absolument rester cohérent. Ne pas associer des produits de provenance diverses.
Sur une imprégnation ou une strate époxy faut commencer par un ponçage léger pour déglacer puis un nettoyage/dégraissage à l'acétone ou au xylène/toluène (diluant de nettoyage).
Laisser au solvant le temps de s'évaporer puis appliquer un sous-couche.
Poncer la sous-couche et reboucher avec un enduit compatible et facile à poncer.
Après durcissement poncer les rebouchages et l'ensemble de la première couche pour la déglacer de préférence à l'eau grain 400.
Appliquer une deuxième couche de sous-couche.
A partir de ce point on peut passer aux finitions qui seront purement esthétiques et cosmétiques.
Pour ce qui me concerne, après de nombreuses expériences, je n'utilise plus que la sous couche PU bi de chez International.
Elle est chère mais a une adhérence et un pouvoir couvrant exceptionnels.
Pour l'antifouling, je ne crois pas beaucoup en la ponceuse sauf en phase finale.
En général il y a autant de couches que d'années.
Cela peut dépasser le millimètre.
Le mieux est de commencer au décapant (decapex, V33, ...) et finir à la ponceuse.
Sans oublier que cela va se faire sous le bateau, couché sur le dos et en prenant tout dans la figure
des solutions simples pour se compliquer la vie