"Padélisation" en cours.
- fregate33
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Re: "Padélisation" en cours.
Je serais très intéressé de connaitre les inconvénients et avantages du tapecul, ainsi que la façon de s'en servir. Je sais qu'il sert à l'équilibre, mais si quelqu'un voulait me donner plus de détails, je lui en serais reconnaissant
Re: "Padélisation" en cours.
Je vais répondre, mais en faisant remarquer que ceci n'est que mon avis : la plupart de mes copains "vieux gréement" et "voile-avirons" pensent que, si c'est joli, c'est une complication inutile...
Les avantages du tape-cul (pas forcément dans l'ordre d'importance) :
- ça permet d'augmenter la surface de voile, sans mettre de la toile dans les hauts.
- rend le bateau ardent (mais on règle ça à l'écoute) .
- ça permet de mettre le bateau à la cape si on veut prendre un ris tranquillement, se ressaisir après un problème quelconque, discuter avec des copains rencontrés sur l'eau, ou défaire le fil de pêche qui s'est transformé en "choucroute".
- si le vent est vraiment trop fort, on peut naviguer avec foc et tape-cul seuls. Le près est difficile, mais le travers se fait bien.
- c'est très joli.
- ça attire la sympathie des promeneurs et ce n'est pas négligable lorsque l'on galère un peu lors d'une manœuvre à terre (sortie d'eau par exemple).
- ça attire l'attention des promeneurs et peut permettre de belles rencontres.
Les inconvénients du tape-cul :
- rallonge un peu le temps de construction du bateau.
- rallonge un peu le temps de mise en oeuvre du gréement lors des sorties.
- gênant pour les misanthropes (provoque souvent un attroupement lors des arrivées de plage).
- une écoute supplémentaire à gérer.
- rend le bateau ardent : mieux vaut avoir l'écoute de tape-cul à la main si on craint de devoir abattre en catastrophe (chose vécue lors d'une Semaine du Golfe, dans la flottille voile-avirons, lors d'un passage resserré).
Voila pour une première approche.
Marin de marée basse.
Re: "Padélisation" en cours.
et dans les inconvénients : rallonge le bateau avec la queue de malet
« C' est dans l'absence des bons moyens qu'il y a du mérite à bien faire » (Pierre André de Suffren, dit « le bailli de Suffren »)
- fregate33
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Re: "Padélisation" en cours.
A propos de la queue de malet, justement...
... j'ai vu des voiliers équipés d'un tapecul, mais pas de queue de malet. Bayraider 20, Baycruiser 23. A la place, deux écoutes reliées aux coins du tableau. Par contre, ils avaient un balestron. Enfin, un genre de bôme, quoi. Pour les ranger, le proprio roule le tout, bôme comprise, ferlé le long du mât.
... j'ai vu des voiliers équipés d'un tapecul, mais pas de queue de malet. Bayraider 20, Baycruiser 23. A la place, deux écoutes reliées aux coins du tableau. Par contre, ils avaient un balestron. Enfin, un genre de bôme, quoi. Pour les ranger, le proprio roule le tout, bôme comprise, ferlé le long du mât.
Dernière modification par fregate33 le 03 sept. 2021 08:06, modifié 1 fois.
- fregate33
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Re: "Padélisation" en cours.
J'ai lu quèk'part, et je n'écris pas ça pour te contredire mais pour alimenter le sujet, qu'il ne fallait pas trop compter sur la puissance ajoutée par le tapecul, que sa fonction était surtout d'équilibrage. Mais je suppose que c'est à considérer en fonction de sa surface comparée à celle du reste de la voilure...?
J'imagine que c'est une voile qui ne doit pas être trop creuse, je me trompe?
Le tapecul fait girouette et garde le bateau plus près de l'axe du vent ?
Quand je mets à la cape, je garde le foc à contre, barre sous le vent et GV libre. Comment tu fais avec le tapecul ? tu fais pareil mais mais avec le tapecul bordé plat ?
Le capitaine des bateaux dont j'ai parlé à Bert05 disait que ça stabilisait le bateau au mouillage, par exemple... sauf qu'à ce moment là nous étions justement au mouillage à prendre le café dans le carré, et le courant mettait le Baycruiser travers au vent. Ca donnait un comportement erratique. C'était peut-être justement le moment où il n'aurait pas fallu utiliser cette voile
Bon à savoir.
C'est indéniable
Ardent, je comprends que c'est de la surface à l'arrière, mais cette surface est à prendre en compte en traçant le plan de voilure, non?
Bon, il faut donc avoir la possibilité de larguer l'écoute fissa
Le tapecul correspond-il à un programme de navigation particulier? Tu as évoqué une certaine philosophie :
Ce serait adapté à ceux qui prennent le temps de vivre sur l'eau, si je te suis bien
Est-ce encore utile au portant? A voir comme ça, j'imaginerais bien le ferler passé le vent de travers ou le largue.
Merci pour tes explications
Re: "Padélisation" en cours.
Réponses :
D'instinct je dirais qu'avec plus de toile, ça doit aller plus vite ?
Les crabbers cornouaillais (anglais), les zulus écossais, certains misainiers cornouaillais (Bretagne) avaient de très grands tape-culs. J'ai du mal à croire que c'était seulement pour équilibrer la misaine...
D'ailleurs sur les misainiers à tape-cul bretons, lorsque le vent devenait vraiment trop fort, on affalait ce tape-cul et on naviguait sous misaine seule.
Ce que je sais c'est que, au près sur mes bateaux, lorsque le tape-cul est complètement choqué puis bordé, on sent une différence. Vitesse ? cap ? Je ne saurais dire...
Mais ce n'est pas le but recherché par ce type de gréement.
J'ai souvent entendu dire que le tape-cul servait surtout de gouvernail aérien (comme sur les bateaux de pêche scandinaves modernes, que l'on voit sur les photos avec leur tout petit tape-cul rouge).
En espérant ne pas froisser le capitaine en question, je dirais que c'est une réflexion "moderne", c'est à dire dite à notre époque où la voile n'est plus le mode unique de propulsion d'un bateau.
Il y a maintenant des moteurs et les raisons de l'usage de telle ou telle voile, ont été perdues (cf ce que l'on dirait du gréement à misaine, il y a de ça quarante ans...)
Je ne m'y connais pas en "théorie voile", donc peut-être est-ce vrai.
D'instinct je dirais qu'avec plus de toile, ça doit aller plus vite ?
Les crabbers cornouaillais (anglais), les zulus écossais, certains misainiers cornouaillais (Bretagne) avaient de très grands tape-culs. J'ai du mal à croire que c'était seulement pour équilibrer la misaine...
D'ailleurs sur les misainiers à tape-cul bretons, lorsque le vent devenait vraiment trop fort, on affalait ce tape-cul et on naviguait sous misaine seule.
Ce que je sais c'est que, au près sur mes bateaux, lorsque le tape-cul est complètement choqué puis bordé, on sent une différence. Vitesse ? cap ? Je ne saurais dire...
Pour prendre la cape, je choque le foc (ou le roule : j'ai un emmagasineur), je laisse la bôme vivre sa vie (j'ai une balancine) et je borde le tape-cul plat : le bateau reste dans le lit du vent.
Ca peut effectivement stabiliser le bateau... si la force du vent est supérieure à celle de la marée...
Mais ce n'est pas le but recherché par ce type de gréement.
J'ai souvent entendu dire que le tape-cul servait surtout de gouvernail aérien (comme sur les bateaux de pêche scandinaves modernes, que l'on voit sur les photos avec leur tout petit tape-cul rouge).
En espérant ne pas froisser le capitaine en question, je dirais que c'est une réflexion "moderne", c'est à dire dite à notre époque où la voile n'est plus le mode unique de propulsion d'un bateau.
Il y a maintenant des moteurs et les raisons de l'usage de telle ou telle voile, ont été perdues (cf ce que l'on dirait du gréement à misaine, il y a de ça quarante ans...)
Marin de marée basse.
Re: "Padélisation" en cours.
Suite :
A l'instinct (et en m'inspirant des bateaux traditionnels) j'essaye d'équilibrer la surface du tape-cul avec celle des voiles d'avant.
Sur mon "Malouin" je n'ai pas de bout dehors, donc le tape-cul est tout petit.
Sur mon voile-aviron j'ai un bout-dehors, le tape-cul est donc relativement plus grand.
Mais l'emplacement du mât de tape-cul compte aussi : placé tout à l'arrière de la coque, la surface doit être raisonnable. Placé plus ou moins à l'intérieur de la coque, on peut se lâcher sur la surface.
Si on regarde les bateaux traditionnels, on voit que des bateaux pratiquant la même pêche (la palangre par exemple) étaient gréés sans tape-cul (nord- Bretagne) ou avec tape-cul (Cotentin).
J'en reviens à : mettre plus de toile sans augmenter la gite.
Peut-être ai-je tord ?
C'est peut-être là que c'est le plus utile pour la propulsion. Ca pousse carrément le bateau.
Et je ne te parle pas du vent arrière avec les voiles " en ciseaux" ("an éor"(?) en breton, "wing to wing"(?) en anglais)
Si tu réussis à maintenir cette allure en passant le môle, les photographes tombent à genoux.
Effectivement.
A l'instinct (et en m'inspirant des bateaux traditionnels) j'essaye d'équilibrer la surface du tape-cul avec celle des voiles d'avant.
Sur mon "Malouin" je n'ai pas de bout dehors, donc le tape-cul est tout petit.
Sur mon voile-aviron j'ai un bout-dehors, le tape-cul est donc relativement plus grand.
Mais l'emplacement du mât de tape-cul compte aussi : placé tout à l'arrière de la coque, la surface doit être raisonnable. Placé plus ou moins à l'intérieur de la coque, on peut se lâcher sur la surface.
Cela ne s'est produit que deux fois en une vingtaine d'années de navigation avec tape-cul...
Je ne dirais pas ça.
Si on regarde les bateaux traditionnels, on voit que des bateaux pratiquant la même pêche (la palangre par exemple) étaient gréés sans tape-cul (nord- Bretagne) ou avec tape-cul (Cotentin).
J'en reviens à : mettre plus de toile sans augmenter la gite.
Peut-être ai-je tord ?
Très utile au portant !
C'est peut-être là que c'est le plus utile pour la propulsion. Ca pousse carrément le bateau.
Et je ne te parle pas du vent arrière avec les voiles " en ciseaux" ("an éor"(?) en breton, "wing to wing"(?) en anglais)
Si tu réussis à maintenir cette allure en passant le môle, les photographes tombent à genoux.
Marin de marée basse.
- wedell
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Re: "Padélisation" en cours.
"Le tape-cul ne constituait une amélioration qu'en ce qu'il permettait de diminuer un peu les dimensions encombrantes de la grand-voile. Au vent arrière, le tape-cul était inutile et je le serrais toujours." Ainsi parlait Slocum à propos du Spray après avoir modifié le plan de voilure.
Les bateaux pêchant aux filets dérivants envoyaient souvent une petite voile en arrière pour aider le filet à rester déployé mais ça se passait au large, sans courant notable, donc.
On peut faire la même chose pour pêcher ou prendre l'apéro: Une ancre flottante à l'avant, tape-cul à l'arrière, le bateau est stable, ne roule pas et ne dérive pas trop.
Pour prendre un ris... bof, je ne sais pas. Peut-être si la mer est plate sinon on risque le coup d'acculée et d'endommager le safran. Je préfère l'idée de la cape sous foc à contre. Ce qui d'ailleurs n'interdit pas d'user du tape-cul pour équilibrer le bateau.
Les bateaux pêchant aux filets dérivants envoyaient souvent une petite voile en arrière pour aider le filet à rester déployé mais ça se passait au large, sans courant notable, donc.
On peut faire la même chose pour pêcher ou prendre l'apéro: Une ancre flottante à l'avant, tape-cul à l'arrière, le bateau est stable, ne roule pas et ne dérive pas trop.
Pour prendre un ris... bof, je ne sais pas. Peut-être si la mer est plate sinon on risque le coup d'acculée et d'endommager le safran. Je préfère l'idée de la cape sous foc à contre. Ce qui d'ailleurs n'interdit pas d'user du tape-cul pour équilibrer le bateau.
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.
- fregate33
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Re: "Padélisation" en cours.
Décidément il faut que je relise ce bouquin. Je l'ai lu une fois il y a ...quarante ans.wedell a écrit : ↑03 sept. 2021 15:12 "Le tape-cul ne constituait une amélioration qu'en ce qu'il permettait de diminuer un peu les dimensions encombrantes de la grand-voile. Au vent arrière, le tape-cul était inutile et je le serrais toujours." Ainsi parlait Slocum à propos du Spray après avoir modifié le plan de voilure.
Re: "Padélisation" en cours.
Rien de bien spectaculaire : malgré les températures assez fraîches dans l'atelier, j'ai fait des béquilles pour le bateau.
Mon mouillage a perdu son sable et je suis maintenant sur les cailloux, voir sur la roche à un endroit. J'ai eu un peu de travail pour suivre (à peu près...) le liston qui a plusieurs épaisseurs de bois.
Vous noterez que j'ai percé à la manière de Padélis, pour les bouts de retenue. Il n'est jamais agréable de remonter à bord des bouts pleins d'algues et de petits coquillages...
Mon mouillage a perdu son sable et je suis maintenant sur les cailloux, voir sur la roche à un endroit. J'ai eu un peu de travail pour suivre (à peu près...) le liston qui a plusieurs épaisseurs de bois.
Vous noterez que j'ai percé à la manière de Padélis, pour les bouts de retenue. Il n'est jamais agréable de remonter à bord des bouts pleins d'algues et de petits coquillages...
Marin de marée basse.
Re: "Padélisation" en cours.
J'ai aussi commencé à travailler sur une future dérive latérale sabre.
J'ai fabriqué la pièce du bas, le haut de la dérive étant tenue par un boulon utilisant le même trou que la béquille. J'ai trouvé des lattes ayant la même courbure que la coque !
Mais pour plus de sureté, la pièce sera boulonnée à la coque : il y aura une grosse pression bâbord amure.
Il n'est pas sûr que cette dérive améliore beaucoup le cap (elle ne sera pas très profonde, pour ne pas encombrer le cockpit lorsque rangée à l'intérieur).
Les essais le diront, mais si ce n'est pas concluant on ne l'utilisera pas et l'esthétique du bateau n'en sera pas trop modifiée...
J'ai fabriqué la pièce du bas, le haut de la dérive étant tenue par un boulon utilisant le même trou que la béquille. J'ai trouvé des lattes ayant la même courbure que la coque !
Mais pour plus de sureté, la pièce sera boulonnée à la coque : il y aura une grosse pression bâbord amure.
Il n'est pas sûr que cette dérive améliore beaucoup le cap (elle ne sera pas très profonde, pour ne pas encombrer le cockpit lorsque rangée à l'intérieur).
Les essais le diront, mais si ce n'est pas concluant on ne l'utilisera pas et l'esthétique du bateau n'en sera pas trop modifiée...
Marin de marée basse.
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Re: "Padélisation" en cours.
Ah, tous ces petits travaux d'amélioration qu'on a pas eu le temps de faire avant.......on profite de l'hiver pour les réaliser.
Bien vu.
Bien vu.
c'est en faisant qu'on devient faisou
Re: "Padélisation" en cours.
La pièce de tenue de la dérive est fixée.
Comme j'ai décidé de changer le système de fixation (en haut) la dérive sera plus profonde : elle dépassera la quille de 75 cm (bateau à plat).
Esthétiquement ça ne dépasse pas trop de la coque et ça ne touche pas la béquille au mouillage.Comme j'ai décidé de changer le système de fixation (en haut) la dérive sera plus profonde : elle dépassera la quille de 75 cm (bateau à plat).
Marin de marée basse.
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Re: "Padélisation" en cours.
Ami Gwengolo,
Il me semble avoir lu à maintes reprises que tu étais adepte de la lasure. Puis-je te demander de préciser quelles sont selon toi les limites de son emploi, avantages et inconvénients? Intérieur, extérieur?
Je pense notamment à certaines parties du petit bateau que je construis, comme les lisses de pont et de rouf, pour lesquelles je ne vois pas beaucoup la valeur ajoutée par les deux couches d'époxy. Et pourquoi pas ailleurs?
Frégate33
Il me semble avoir lu à maintes reprises que tu étais adepte de la lasure. Puis-je te demander de préciser quelles sont selon toi les limites de son emploi, avantages et inconvénients? Intérieur, extérieur?
Je pense notamment à certaines parties du petit bateau que je construis, comme les lisses de pont et de rouf, pour lesquelles je ne vois pas beaucoup la valeur ajoutée par les deux couches d'époxy. Et pourquoi pas ailleurs?
Frégate33
Re: "Padélisation" en cours.
Bon alors, la lasure...
Avantages (pas forcément dans l'ordre) :
- se passe très facilement (comme de l'eau). Du coup, on n'hésite pas à en passer 5...6...7 couches...
- ne demande pas de préparation particulière pour le passage des couches des années suivantes (pas de ponçage à nu).
- très liquide, donc peut s'infiltrer dans des fentes ou des endroits inaccessibles (évite donc le pourrissement de pièces cachées).
- très liquide, donc est bien bu par le champ du cp.
- se conserve relativement bien dans des grands pots (j'achète toujours des pots de 5 litres).
- protège bien le bois en extérieur (me semble-t-il...)
- tolérante sur les conditions de température et d'hygrométrie.
Inconvénients :
- impossible d'obtenir un "effet miroir" (rédhibitoire pour certains).
- tient moins bien dans le temps que le vernis (ce n'est pas LE produit miracle). Moi, j'en repasse systématiquement deux couches tous les ans.
- protège moins bien le bois que le vernis (peut-être ?).
- toujours mettre une première couche teintée (pour les UV).
Je fais confiance à la lasure pour mes boiseries extérieures, donc pour l'intérieur...
Avantages (pas forcément dans l'ordre) :
- se passe très facilement (comme de l'eau). Du coup, on n'hésite pas à en passer 5...6...7 couches...
- ne demande pas de préparation particulière pour le passage des couches des années suivantes (pas de ponçage à nu).
- très liquide, donc peut s'infiltrer dans des fentes ou des endroits inaccessibles (évite donc le pourrissement de pièces cachées).
- très liquide, donc est bien bu par le champ du cp.
- se conserve relativement bien dans des grands pots (j'achète toujours des pots de 5 litres).
- protège bien le bois en extérieur (me semble-t-il...)
- tolérante sur les conditions de température et d'hygrométrie.
Inconvénients :
- impossible d'obtenir un "effet miroir" (rédhibitoire pour certains).
- tient moins bien dans le temps que le vernis (ce n'est pas LE produit miracle). Moi, j'en repasse systématiquement deux couches tous les ans.
- protège moins bien le bois que le vernis (peut-être ?).
- toujours mettre une première couche teintée (pour les UV).
Je fais confiance à la lasure pour mes boiseries extérieures, donc pour l'intérieur...
Marin de marée basse.