La construction bordé premier vue du Portugal
- wedell
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La construction bordé premier vue du Portugal
Peut-être certains d'entre vous sont-ils tombés là-dessus?
http://cidadesurpreendente.blogspot.pt/ ... abelo.html
http://cidadesurpreendente.blogspot.pt/ ... abelo.html
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.
- pilotedebord
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
c'est en faisant qu'on devient faisou
- mirmily
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Excellent !
Mais le chantier manque de rabo-dégau et de toupie...
Mais le chantier manque de rabo-dégau et de toupie...
Plouf ! http://tinyurl.com/hc8umdv
- wedell
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
C'est justement ce qui fait le charme de la chose.mirmily a écrit :Excellent !
Mais le chantier manque de rabo-dégau et de toupie...
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.
- Padélis-Célakélos
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Rustique mais efficace
De quoi donner des envies à Luc pour sa prochaine œuvre
De quoi donner des envies à Luc pour sa prochaine œuvre
Je bois(e) sans soif !
-
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Bonjour
C'est son prochain bateau..... du SUD celui-ci....
+44478887De quoi donner des envies à Luc pour sa prochaine œuvre
C'est son prochain bateau..... du SUD celui-ci....
Souques Matelot .... , c'est loin l'Amérique !!
- traoumad
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
j'adore ! tout a l'herminette , pas trop de plan , un retournement a cheval ,
et l'étoupe fera le reste !!
et l'étoupe fera le reste !!
brochetage ,débit, ajustage,rivetage ... Qu'es ce qu'on se marre !
- LaurentC
- Corvettard
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Superbe...
Truc intéressant, il me semble (du moins pour un néophyte comme moi) retrouver des formes et des principes de construction assez proches de ceux des bettes marseillaises (ou languedociennes, d'ailleurs), en plus long (J. Vence : max 28 pans - 7 m).
Hors, si je me rappelle bien mes lectures, la jonction entre plan et muraille n'est pas le fort de cette conception.
Même punition ici ? Ou il y a des solutions qui marchent ?
Truc intéressant, il me semble (du moins pour un néophyte comme moi) retrouver des formes et des principes de construction assez proches de ceux des bettes marseillaises (ou languedociennes, d'ailleurs), en plus long (J. Vence : max 28 pans - 7 m).
Hors, si je me rappelle bien mes lectures, la jonction entre plan et muraille n'est pas le fort de cette conception.
Même punition ici ? Ou il y a des solutions qui marchent ?
Aussi administrateur du forum. Donc n'hésitez pas à me contacter en MP si vous avez des soucis techniques...
Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Je n'avais pas vu.
Il y a encore des gens, les bienheureux, qui ignorent l'epoxy et qui s'en portent bien. Ou peut être ont-ils une autre notion du temps.
Ils ne sont pas tout jeunes et ils maitrisent l'affaire. J'imagine que la très longue "godille" indique que c'est une embarcation fluviale (je crois qu'il existe le même principe sur les bateaux de Loire)
Ce qui est intéressant c'est que c'est de la construction à clin (vs franc bord du côté du Mare Nostrum).
Les vikings sont-ils passés par là ?
De quoi s'en inspirer. Cela fera peut être venir le beau temps
Il y a encore des gens, les bienheureux, qui ignorent l'epoxy et qui s'en portent bien. Ou peut être ont-ils une autre notion du temps.
Ils ne sont pas tout jeunes et ils maitrisent l'affaire. J'imagine que la très longue "godille" indique que c'est une embarcation fluviale (je crois qu'il existe le même principe sur les bateaux de Loire)
Ce qui est intéressant c'est que c'est de la construction à clin (vs franc bord du côté du Mare Nostrum).
Les vikings sont-ils passés par là ?
De quoi s'en inspirer. Cela fera peut être venir le beau temps
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
- alien
- Contre-Amiral
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Ben oui !
Qu'ils sont heureux ces bons sauvages.
Après une bonne nuit sur leur paillasse en balle de seigle, ils se lèvent avec le soleil.
Première activité après avoir enfilé en grelottant quelques pauvres hardes, ranimer le feux dans l'âtre pour réchauffer le brouet de patates, oignons et olives, légèrement relevé par quelques couennes du mulet qui a servi la famille pendant deux générations avant de s'affaisser sous le bât.
Un seau d'eau tiré du puits et hop, ils se débarbouillent dans une très belle cuvette en azulejos garantie authentique.
Un bol de soupe, un verre de gnôle et ils sont prêt pour lancer la construction de leur nouveau yacht.
Après trois heures de marche dans les sentiers rocailleux, ils arrivent à pied d'œuvre dans la forêt.
Ils s'assoient épuisés et s'épongent le visage avant d'attaquer un casse croute bien mérité.
Quelques galettes de pain bis, un oignon cru et trois lampées d'un vin noir, sirupeux et fortement alcoolisé.
A l'ouvrage ! On sort les cognées et le passe partout.
On cherche la victime : bien droit, ventru et sans nœuds sur au moins 7m.
Il faut aussi qu'il tombe bien, là où on veut, sans endommager les autres arbres, prêt pour le débardage.
Bien entraînés, on cogne à deux. On termine au passe partout. L'arbre tombe, personne n'est mort ou blessé.
Il est midi. On s'arrête pour un déjeuner frugal néanmoins roboratif : du pain, du lard, une tomate et un oignon.
Sans prendre le temps d'une sieste on reprend le travail.
Il faut ébrancher, dégager la bille et préparer le bois de chauffage. On met de coté quelques belles branches dont on pourra tirer des membrures.
Seize heures, le soleil cogne encore mais il est temps de rentrer (trois heures de marche).
Pour économiser les chandelles, il faut être rentré avant la nuit.
....
Une semaine plus tard, on monte avec une paire de bœufs pour sortir les troncs du bois.
....
Une semaine plus tard les billes sont arrivées à pied d'œuvre. Les scieurs de long vont pouvoir s'activer.
Un dessous qui prend tout dans la figure, un dessus qui cherche son équilibre et son souffle.
....
Six mois plus tard, le tas de planche est assez haut pour envisager de commencer la construction de la barge.
....
Deux ans plus tard on entame les finitions.
Il faut arriver à choper le bélier sans qu'il ne se doute de rien.
Sa peau servira à fabriquer les pinceaux et sa graisse assurera la protection du bois et une glisse impeccable.
Le reste passera dans le chaudron avec les patates pour un bon mois de soupe du soir.
....
Dans le même temps, les fileuses ont filé, les tisserands ont tissé, les voiliers ont cousu, les cordiers ont cordé et les forgerons ont forgé. On ne les a guère payés mais ils ont mangé et on leur a permis de dormir dans l'écurie.
Et le tout sans même une machine à vapeur !
Avec en plus les chants des lavandières (du Portugal!).
Quand je pense que je grelotte à cause d'une malheureuse carte électronique défaillante
Ah qu'elle était belle la vie
Qu'ils sont heureux ces bons sauvages.
Après une bonne nuit sur leur paillasse en balle de seigle, ils se lèvent avec le soleil.
Première activité après avoir enfilé en grelottant quelques pauvres hardes, ranimer le feux dans l'âtre pour réchauffer le brouet de patates, oignons et olives, légèrement relevé par quelques couennes du mulet qui a servi la famille pendant deux générations avant de s'affaisser sous le bât.
Un seau d'eau tiré du puits et hop, ils se débarbouillent dans une très belle cuvette en azulejos garantie authentique.
Un bol de soupe, un verre de gnôle et ils sont prêt pour lancer la construction de leur nouveau yacht.
Après trois heures de marche dans les sentiers rocailleux, ils arrivent à pied d'œuvre dans la forêt.
Ils s'assoient épuisés et s'épongent le visage avant d'attaquer un casse croute bien mérité.
Quelques galettes de pain bis, un oignon cru et trois lampées d'un vin noir, sirupeux et fortement alcoolisé.
A l'ouvrage ! On sort les cognées et le passe partout.
On cherche la victime : bien droit, ventru et sans nœuds sur au moins 7m.
Il faut aussi qu'il tombe bien, là où on veut, sans endommager les autres arbres, prêt pour le débardage.
Bien entraînés, on cogne à deux. On termine au passe partout. L'arbre tombe, personne n'est mort ou blessé.
Il est midi. On s'arrête pour un déjeuner frugal néanmoins roboratif : du pain, du lard, une tomate et un oignon.
Sans prendre le temps d'une sieste on reprend le travail.
Il faut ébrancher, dégager la bille et préparer le bois de chauffage. On met de coté quelques belles branches dont on pourra tirer des membrures.
Seize heures, le soleil cogne encore mais il est temps de rentrer (trois heures de marche).
Pour économiser les chandelles, il faut être rentré avant la nuit.
....
Une semaine plus tard, on monte avec une paire de bœufs pour sortir les troncs du bois.
....
Une semaine plus tard les billes sont arrivées à pied d'œuvre. Les scieurs de long vont pouvoir s'activer.
Un dessous qui prend tout dans la figure, un dessus qui cherche son équilibre et son souffle.
....
Six mois plus tard, le tas de planche est assez haut pour envisager de commencer la construction de la barge.
....
Deux ans plus tard on entame les finitions.
Il faut arriver à choper le bélier sans qu'il ne se doute de rien.
Sa peau servira à fabriquer les pinceaux et sa graisse assurera la protection du bois et une glisse impeccable.
Le reste passera dans le chaudron avec les patates pour un bon mois de soupe du soir.
....
Dans le même temps, les fileuses ont filé, les tisserands ont tissé, les voiliers ont cousu, les cordiers ont cordé et les forgerons ont forgé. On ne les a guère payés mais ils ont mangé et on leur a permis de dormir dans l'écurie.
Et le tout sans même une machine à vapeur !
Avec en plus les chants des lavandières (du Portugal!).
Quand je pense que je grelotte à cause d'une malheureuse carte électronique défaillante
Ah qu'elle était belle la vie
des solutions simples pour se compliquer la vie
Re: La construction bordé premier vue du Portugal
rien a rajouter, j adore
Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Rien à redire.
Un monde est mort. Mais c'est le lot de chacun.
Ceci n'empêche que ... Allez, à chacun son rêve au regard de ce qui nous entoure.
Un monde est mort. Mais c'est le lot de chacun.
Ceci n'empêche que ... Allez, à chacun son rêve au regard de ce qui nous entoure.
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
-
- Second
- Messages : 1887
- Inscription : 06 juil. 2009 16:13
- Loisirs : Constructeur d'un GOAT Island SKIFF-GIS-nommé TAKKA en 2013... et en 2022 , j'entreprends la construction d' ILUR
- Localisation : 17137 -Marsilly
Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Bonsoir
>> Mme MICHU -- ON
-- ké to ko'lé c'chretien que l'e parliant do pov'bougres..comme ché nous....
-- A cke j'dit ..l'a l'apratiqué..pour sûr.....
-- L'a jamais mangé a sa faim... que j'te dis... doit l'être famélique...maigre a fer peur ..pov''bouhome....
-- Que nenni ... ma boune... ol étiant un NA.. que j'te dis
-- Ké to q'olé...?
-- Y sais tout...le causiant...le dessiniant..le calculiant....le critiquant...c'est un savant pour sûr...mé j'mi connais pas tant
-- C'est y pas navrant... ma boune.....le sachiant tout ça...le racontiant fort bien .... et résté aussi maige.. c'est la désépérance j'te dis
-- Ben oui...t'as raison ... par chez nous ... les causeux l'étiant pas aussi maiges.. ben oui le faisiant ke causer...--
-- ah oui ....mé l'és du Nord.. kui-là..???
-- Pour sur ...quasiment un Breton j'te dis.......
-- Ah les Bretons...j'me rappelle ben... pour sur...le causiant pas trop....mé pour le reste ...l'teniant la toile.....meme dans t'io tempete.... ah c'était l'bon temps...!!
>> Mme MICHU -- OFF
>> Mme MICHU -- ON
-- ké to ko'lé c'chretien que l'e parliant do pov'bougres..comme ché nous....
-- A cke j'dit ..l'a l'apratiqué..pour sûr.....
-- L'a jamais mangé a sa faim... que j'te dis... doit l'être famélique...maigre a fer peur ..pov''bouhome....
-- Que nenni ... ma boune... ol étiant un NA.. que j'te dis
-- Ké to q'olé...?
-- Y sais tout...le causiant...le dessiniant..le calculiant....le critiquant...c'est un savant pour sûr...mé j'mi connais pas tant
-- C'est y pas navrant... ma boune.....le sachiant tout ça...le racontiant fort bien .... et résté aussi maige.. c'est la désépérance j'te dis
-- Ben oui...t'as raison ... par chez nous ... les causeux l'étiant pas aussi maiges.. ben oui le faisiant ke causer...--
-- ah oui ....mé l'és du Nord.. kui-là..???
-- Pour sur ...quasiment un Breton j'te dis.......
-- Ah les Bretons...j'me rappelle ben... pour sur...le causiant pas trop....mé pour le reste ...l'teniant la toile.....meme dans t'io tempete.... ah c'était l'bon temps...!!
>> Mme MICHU -- OFF
Souques Matelot .... , c'est loin l'Amérique !!
- mirmily
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Beau récit, vraiment. Merci alien.
Cependant, tu ne trouves pas que ça manque de femmes, cette histoire ?
Cependant, tu ne trouves pas que ça manque de femmes, cette histoire ?
Plouf ! http://tinyurl.com/hc8umdv
- wedell
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Re: La construction bordé premier vue du Portugal
Ouais... Ni sexe ni violence, sauf peut-ête pour le belier qui passe à la casserole...Va falloir me pimenter tout ça si tu veux être considéré par ton éditeur!
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.