marlin a écrit : ↑28 janv. 2019 15:25
La suite
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Donc nous sommes au milieu de la nuit, dans la rivière de Crach. Il est temps de se coucher, demain il y a régate !
On quitte le bateau, non sans récupérer qqs souvenirs (panneau solaire, du bois qui traine..). Je ne pénètre pas dans la cabine où flotte notamment la nourrice du HB.
Comme vous l’avez vu, un bateau lui est passé dessus à mi-marée, découpant une partie de la cabine.
Le lendemain, tempête de ciel bleu sur l’eau et pétole qui appelle l’aperçu (départs retardés).
Nous voilà donc à faire des ronds dans l’eau appelant à droite et à gauche pour voir que faire d’Ar Pitalugue. A chaque appel, les correspondants nous demandent si nous avons des amis qui nous veulent du mal, et si l’origine du sinistre ne serait pas criminel.
Ca doit être courant, on n’y avait pas pensé une seconde !
La SNSM vient nous voir sur l’eau pour nous dire qu’elle a balisé l’épave. Ils sont bien ces gens-là.
On peut rien faire de plus que régater, attendant les devis pour remise à flot.
Incidemment, nous avions discuté de l’assurance quelques mois avant : 35€/an !! Pas cher. Et qu’est-ce ça couvre ?
Responsabilité civile bien sûr et …. frais de retirement !! J’aurais jamais dû me renseigner !
Lundi matin, je pars en déplacement à l’aube. A moitié endormi à Roissy, je reçois un appel.
_ M. Dupont ?
_ Non, moi c’est Haddock.
_ On cherche M. Dupont.
Et j’entends au loin des mouettes. C'est sans doute à propos d'Ar Pitalugue.
C’était la SNSM qui me dit que le bateau relargue un peu d’huile, et qu’il faut sortir le bateau au plus vite.
On comprend mieux pourquoi cela fait partie des garanties de base des assurances.
Et c’est ainsi qu’Ar Pitalugue fera un voyage vers Baden sur une barge, avec escale sur le terre-plein de la Trinité.