Une bonne journée

[knor]

voici quelques photo j'en ai d'autres mais elle sont à plus de 2mo alors elles passent pas, comment on reduit la définition?

chaussey sous le phare - ancrage

la Cancalaise

[to]

J'adore la PPC

Normalement, il n'y a pas de taille maxi pour les photos, mais maxi 5 images par post.

[knor]

je teste pour les photos mais en fonction de l'image je suis entre 2-2.5 à4mo

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la Cancalaise

[attachment=3]IMG_20180705_151027_BURST001_COVER.jpg[/attachment

je n'ai pu passé que des photos inférieur à 1.9mo

[knor]

nouvel essai car les 3 première se sont perdues
décidément j'ai un souci mais même à moins de 1.9 il y en a qui passe pas désole
je ne peux pas mieux

d'Erquy

[fregate33]

Quelques nouvelles de nos navigations...

Dimanche 12 aout, une sortie sur l'estuaire ayant été annulée, nous décidons de profiter du créneau pour faire une sortie sur le bassin d'Arcachon.

Donca est là malgré quelques soucis de vertèbres, avec le fiston. Le Trankilou, lui, est en pleine forme.
La Mariette embarque Laurent en plus de votre serviteur, un nouveau copain qui navigue habituellement en canoë transformé en trimaran.
Départ du port ostréicole d'Arès vers 8h (PM 7H coef 103).





Le temps est calme. C'est moi qui ai lancé les invitations pour 8h, je commence à espérer que les copains ne m'en voudront pas si le vent n'est pas au rendez-vous. Mais il est bien là, il suffit d'aller le chercher un peu plus loin avec quelques coups d'avirons.

Le vent modéré est au Sud-Sud -Est, nous longeons la côte Nord Ouest vers le cap Ferret, tandis que la Trankilou nous quitte momentanément pour une route plus directe vers les cabanes tchanquées. Nous avançons bien, poussés par le courant autant que par le vent, et la côte défile. Claouey, Le Piquey, l'Herbe, nous reconnaissons la villa algérienne, jusqu'à Bélisaire.




Le Trankilou choisit une route plus directe vers les cabanes tchanquées.





Un thonier du pont duquel on nous fait coucou, on nous photographie, nous échangerons pour finir quelques coups de corne de brume.







Nous nous croiserons à nouveau dans l'après midi, à l'autre bout du bassin.



A Bélisaire, Le trankilou ayant été considéré comme perdu corps et biens, nous décidons de traverser. Ce que nous traversons est parfois étrange pour nous amateurs : des zones d'eaux calme, puis sans transition, des fleuves de clapot court, haché, sonore, qui font taper le bateau, puis à nouveau une mer calme... Nous accostons près de l'école de voile du Pyla pour attendre un hypothétique Trankilou, et la renverse. Par une voile ocre, pas une effluve d'huile de lin, mais le téléphone permet enfin de localiser les copains... que nous allons retrouver de l'autre côté, vers Bélisaire.
Casse-croute sur le sable...



Près de l'école de voile du Pyla, entre la dune du même nom et Arcachon.




Pose casse croûte bien méritée.


Les bateaux mouillés devant nous ont pivoté de 180° pendant que nous mangions, nous pouvons donc reprendre nôtre route qui cette fois nous ramène vers le centre du bassin. Le Trankilou qui précède la Mariette entreprend de passer sur un banc de sable que la marée montante n'a pas encore totalement caché, et y reste un long instant tandis que nous allons plus loin chercher une eau plus profonde avant d'obliquer vers Arcachon.
Nous longeons les parcs à huitres au vent arrière, puis obliquons sur bâbord vers les mythiques cabanes, que jusque là je n'ai vues que par leurs représentations sur les sets de tables, sacs à commissions, tasses, affiches, et moult autres accessoires absolument indispensables à la vie quotidienne qu'on trouve partout ici. Nul doute que si on découvrait des grottes datant du paléolithique, on verrait deux cabanes peintes sur les murs entre des bisons lancés au trot.



Le Trankilou sur un banc de sable, le temps joue de toute façon pour lui, la marée remonte.


A suivre...

[donca]

Eh bien non, je n' ai pas échoué sur le banc de sable mais j' ai galéré à le passer à cause d' un courant à contre très fort à cet endroit.

Voici quelques autres photos de cette mémorable sortie :

Le contournement des parcs à huitres.




Une pinasse qui nous doublera.


Perdus au milieu de l' océan, enfin du Bassin d' Arcachon.


Notre petit coin pour la pause casse croute :


Je hisse un peu la voile ocre pour que l' équipage de la Mariette me retrouve.


Une heure aprés, plus d' eau... qui a tiré la bonde ?


Direction les emblèmatiques cabanes Tchanquées :


Autrefois, elles servaient à surveiller les parcs à huitres.


La Mariette arrive, face au courant ayant choisi une autre route.



Allez fred, à ton tour.. raconte et tu n' es pas obligé de dire que j' ai voulu éperonner une plate ostréicole en alu. Le TranKilou a failli sombrer.

[fregate33]

Maiiiiis... je n'ai écris nulle part que vous étiez échoué, Mick. Relis bien



Nous croisons de loin le thonier "Arawak" à nouveau, sous voile et devant Arcachon cette fois.

Les cabanes tchanquées sont bien là, mais sur les cartes postales on ne voit pas la multitude des bateaux pour poupées Barbie autophantasmées. La mer est à tout le monde. Nous tirons des bords dans l'étroit chenal entre les bateaux mouillés, posons un pied dans la vase, nous ravisons et repartons aux avirons pour rejoindre le Trankilou sur le sable. Là encore il a choisi un chemin plus direct et cette fois cela lui a réussi puisqu'il nous a précédé.





Le retour vers Arès s'effectue sans encombre, à part la forêt de piquet qui nous effraie, nous la contournons alors que Trankilou la franchit tout schuss. Là encore nous choisissons de contourner car nous avons croisé au cours de cette journée quelques piquets au raz de l'eau, même des pieux métaliques, qui n'auraient pas fait du bien à la peau de CTP de 6mm de la Mariette. Nous traversons un chenal comme un lapin traverse la nationale, puis cinglons sur Arès éclairé par un soleil déjà légèrement oblique.



Apparemment nous ne sommes pas passés inaperçus. Nous avons été photographiés à de nombreuses reprises et j'ai trouvé ces photos de nous hier sur facebook.



Je vais finir par percer une fenêtre, dans cette voile On croise des bateaux dans tous les sens, ici.



Enfin sortis de ce guépier !

La cale d'Arès ressemble aux caisses du super marché local aux heures de pointe. Mick trouve la brèche et faufile son van en marche arrière, nous en profitons avec Laurent pour remonter la Mariette à bras d'homme (des vrais à n'en pas douter, après l'exploit que nous venons d'accomplir ) dans son sillage. Sur son train de mise à l'eau, à roues, oui, mais ça monte

Nous sommes heureux, que dire de plus

[to]

Ça me fait regretter d'avoir repris le boulot
Les photos sont trop belles !

Ça vient d'où le terme de "tchanqué" ? Et quels pirates essayaient de piquer leurs huîtres ?

Le mois d’août n'est pas le meilleur pour naviguer, dans le bassin d'Arcachon comme dans le golfe du Morbihan. Trop de monde, trop de moteurs. Vivement les navigations de septembre

[fregate33]

Personellement je ne peu xpas choisir quand je suis en vacances. En fait on avait prévu d'aller sur l'estuaire, moins fréquenté ces temps-ci, mais cela n'a pas pu se faire. alors comme on était mobilisés, on a simplement changé de terrain de jeu. Tant pis pour la foule, qui finalement n'était concentrée qu'en certains points, donc pas trop gênante.

"tchanqué", c'est à dire perchées sur des pieux, des échasses...




En rouge, le trajet de la Mariette. 42km.

[to]

Ça fait une bien belle ballade. Je n'imaginais pas que le bassin asséchait autant à marée basse, je pense qu'il y en a eu plus d'un à attendre la marée suivante posé sur un banc de sable

[Gwengolo]

Merci à tout les deux, pour ce beau reportage avec photos.

Et quels pirates essayaient de piquer leurs huîtres ?

Je ne sais pas qui volait les huitres, mais ces vols n'étaient pas spécifiques au bassin d'Arcachon : la fameuse petite maison qui se trouve sur un banc de sable devant St Cado (dans la rivière d'Etel, Morbihan) était la demeure du gardien des parc à huîtres du secteur...

[lucas55]

Je remonte dans le temps afin de vous raconter une histoire qui pour moi a toute son importance : L'histoire de ma première fois...

20 juillet :
"Bon Lucas il est temps de te prendre en main tu est quant même en train de te construire un bateau alors que tu ne sais pas naviguer et que tu n'est même quasiment jamais monter sur un bateau..."
J'attrape mon téléphone et je passe un coup de fil a l'école de voile local pour programmer une leçon particulière de voile. je lui explique ma situation, je suis en train de construire un bateau et j'y connais rien en voile. Je me sent un peu c** au téléphone mais je veut qu'il comprenne quel genre de bateau je veut apprendre a piloter.
Il me dit qu'il n'a pas de bateau approchant du miens mais que pour commencer un cata c'est très bien " quant on sais faire virer un cata on sais tout faire virer"
Vendu !! rendez vous est pris 3 jour plus tard pour 1h de leçon suivis si c'est ok d'une demis journée solo
(j'ai passé trois jour a potasser tout mes bouquins de voile)

Nous somme le 23 juillet

Aujourd'hui légère brise et soleil de plomb pas un nuage et 37°c je me dit Lucas c'est pas la météo idéal mais c'est pas mal non plus d'apprendre quant il n'y a pas trop de vent.
Je me pointe a l'école de voile et découvre un prof qui a a peu près mon age et qui m'a l'aire vraiment sympas et sans aprioris
il gréé un Hobby cat 16 et c'est partis pour 1h de leçon au cours duquel il faut aller chercher les risées car le vent est vraiment faible
j’apprends les manœuvres principal et d'urgence en cas de vent fort ou de dessalage il vois que je suis a l'aise et que j'ai été studieux avant de venir. et puis avec ce vent ya pas de risque. On retourne a terre ou je le dépose et je repart avec sa bénédiction et son numéro de téléphone pour l'aprèm

Je repart donc je tire plusieurs grand bord et la c'est la pétole (c'est comme ca qu'on dit hein) calme plus que plat !!! a peine un frémissement des voiles je lutte pendant 1h pour trouver d’où vient le "vent" mais plus moyen d'avancer, j'ai les boules mais je me dit tempi je bosse du matin alors je vais me faire une petite sieste d'un œil. j' m'allonge dans le hamac et je flâne sans trop dormir (j'ai un peu peur de la dérive) pendant 1h au moins...

Une voile claque doucement. puis une deuxième fois j'ouvre un œil, alléluia la vent se lève. je me retourne et effectivement il se lève. au loin des nuage pas catholique je ramène vers ici. Moi et mon paratonnerre on décide que quant même on va en profiter un peu de ce vent et garder un œil sur ces nuages.
Punaise comme c'est le pied !!! tribord amure et vent de travers !!! ça gite, le vent est la et la vitesse avec, j'aime ca et je m'imagine sur mon bateau et je rigole tout seul, je suis aux anges.
Je ne vois toujours pas d'éclair dans les nuages mais je décide de tirer un derniers long bord et je rentre fraudais pas pousser non plus

Ca y est je sais ce que c'est de naviguer même si c'été des balbutiements mais j'ai pris un pied d'enfers

[fregate33]

C'est bon, hein ?
Bienvenu au club !

[Gwengolo]

Félicitations !
Car pour quelqu'un qui n'avait pratiquement jamais mis les pieds sur un bateau, je trouve que tu as appris... très rapidement...

[knor]

bravo au départ c'est de s'y mettre
vini, vidi, et tu as trouvé ça super, maladie des voileux acquise, mais cette maladie là pour la guérir faut persister

le hobby c'est pas un bateau pour moi, j'en garde un souvenir "cuisant"
lieu : baie de Basse Terre Guadeloupe, temps clair petite risée, mais en quittant l'abri de l'ile: vent montant, le hobby qui prend de la vitesse, les 2 flotteurs sur l'eau, un ptit coup de barre, plus qu'une coque sur le plan d'eau, prise de vitesse - super génial
bonne allure, ça glisse bien, mais on n'a pas fait gaffe à la petite houle - Traitresse-
donc à pleine vitesse on a enfourné la pointe du flotteur; arrêt immédiat, cul pardessus tête, mega soleil , bateau retourné la tête de mat à faire du gratte fond
on remet tout ça dans le bon sens et retour maison
peut de casse mais on a tout de même arrachées les sangles de maintien. et choppé quelques brulure sur la toile
bilan hobby pas pour moi