Permis bateau
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- sly
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Quand j'entends certains dire que la voile est trop compliquée pour eux, Ce sont juste des paresseux. Apprendre la voile nécessite certes plus d'investissement intellectuel que d'essorer une manette des gaz.
Le moteur devrait être réservé aux grabataires que ne peuvent plus physiquement s'occuper d'un voilier, et à ceux qui ne fréquentent que les canaux. Interdit aux autres, fainéants !
Le moteur devrait être réservé aux grabataires que ne peuvent plus physiquement s'occuper d'un voilier, et à ceux qui ne fréquentent que les canaux. Interdit aux autres, fainéants !
Mmmh, tu vois, Tuco, le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses... An-y-An-y-An...Ouin, Ouin, Ouin...
- Straycat
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En cela, je ne peux qu'être absolument d'accord. Peut-être faudrait-il revoir l'a notion de gratuité des sauvetages, comme celà a été le cas en montagne où pas mal d'abus avaient été constatés. Les tenants du "j'ai le permis donc je peux" seraient alors en partie remplacés par les " si je joue au c.o.n, ça va douiller", malheureusement ce serait les plaisanciers de bonne-foi qui en feraient les frais en cas de fortune (de mer). Comme quoi il est difficle de trouver un système parfait.Pour le reste, cela montre juste que le passage d'un permis n'exclue pas les conduites dangereuses et irresponsables. Je prône la responsabilité individuelle : A chacun de se sentir capable de prendre ou non la mer, de partir au large ou de rester près des côtes (peu importe le support). Le permis peut dans un grand nombre de cas, déresponsabiliser les plaisanciers. Le "je me sent capable de" est remplacé par "j'ai le permis donc je peux...".
Au long des saisons durant lesquelles j'ai enseigné la voile, je ne peux cependant pas dire que je n'ai rencontré que des personnes soucieuses de s'investir intellectuellement, par contre je me souviens de journées absolument géniales (hors enseignement) durant lesquelles le but était de surfer à bord de voiliers (Star7, Bénéteau ou autres, nous n'étions pas sectaires) en les faisant suffisament déjauger afin de parvenir à voir la quille (Ah lala! Les sales gamins !). La limite entre joyeux voileux et gentils clients du SNSM était alors assez ténue. Une de mes plus belles journées se déroulait au large de La Rochelle (où j'habitais à l'époque).
J'adorais aussi à la même période partir avec des amis faire des ronds dans l'eau à bord d'un splendide Chassiron tout bois et aller pique-niquer tranquille sous les murailles du Fort Boyard, dont l'accés était encore libre, en étant préalablement passé par les iles d'Aix et d'Oléron, le tout, quel exploit, à la voile!
Les permis mer, je les ai passés il y a donc quelques temps déjà, certains pour des raisons professionnelles, d'autres pour le loisir. Même si la mer reste et doit rester un espace de liberté, je pense qu'il serait bienvenue de mettre en place un permis, ou du moins une période de stage obligatoire (comme pour les scooter) pour les voiliers, afin de s'assurer que les skippers en algue aient un minimum de connaissances des règles de navigation et de manoeuvres de l'objet de leurs rêves. Des piqures de rappel n'étant pas à exclure.
Enfin bref, moi ce que j'en dis...
- alien
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amha, le problème n'est pas permis ou pas .
C'est plutôt un problème de comportement .
Les nouveaux venus à la plaisance par le bateau à moteur se comportent souvent en automobilistes avec tout ce que cela implique .
Quand on a pris l'habitude se déplacer à 4 noeuds, de regarder autour, de tirer des bords pendant des heures sans guère avancer, ... , on voit les choses autrement .
Un permis ne rend ni plus intelligent, ni plus courtois .
Pour identifier les faux d'un chalutier remorquant un sous-marin, je prend l'almanach . Même si je l'avais appris par coeur pour l'examen, je l'aurais oublié .
Aucun bateau école ne m'apprendra à rentrer dans le Golfe du M. à la voile au moment de la renverse, avec le vent dans le nez et 50 bateaux autour qui vont dans tous les sens, le tout en respectant les règles internationales de navigation .
Mais rassurez vous il y a de plus en plus de vrékon sur des voiliers !
C'est plutôt un problème de comportement .
Les nouveaux venus à la plaisance par le bateau à moteur se comportent souvent en automobilistes avec tout ce que cela implique .
Quand on a pris l'habitude se déplacer à 4 noeuds, de regarder autour, de tirer des bords pendant des heures sans guère avancer, ... , on voit les choses autrement .
Un permis ne rend ni plus intelligent, ni plus courtois .
Pour identifier les faux d'un chalutier remorquant un sous-marin, je prend l'almanach . Même si je l'avais appris par coeur pour l'examen, je l'aurais oublié .
Aucun bateau école ne m'apprendra à rentrer dans le Golfe du M. à la voile au moment de la renverse, avec le vent dans le nez et 50 bateaux autour qui vont dans tous les sens, le tout en respectant les règles internationales de navigation .
Mais rassurez vous il y a de plus en plus de vrékon sur des voiliers !
des solutions simples pour se compliquer la vie
+1alien a écrit : Mais rassurez vous il y a de plus en plus de vrékon sur des voiliers !
En méditerranée on voit de plus en plus de gens acheter des voiliers pour ne pas avoir à passer le permis, puis se rendant compte que çà ne correspond pas du tout à leurs ettentes et que la voile çà s'apprend, çà devient des bateaux ventouses où l'on vient passer le dimanche et picniquer sans jamais les sortir.. Jusqu'au jour où on en a marre de payer des milliers d'Euros de place de port, a ce stade les bateaux sont faciles à reconnaître, le bon mètre d'algues collées à la coque et l'absence de vernis récent sur les bois sont là pour témoigner..
A port camargue, qui est tout de même le plus grand port de plaisance d'Europe, je dirais qu'au moins 50% des voiliers sont dans ce cas... (ce qui en passant n'est pas le cas des bateaux à moteur, qui sont beaucoup plus utilisés..)
Comme le dit Alien : "c'est une question de comportement" : tous les gens qui roulent en voiture (ou presque..) ont le permis .
Les jeunes que l'on voit en conduite accompagnée, sont sages comme des images : pas une entorse au règlement, les limitations de vitesse scrupuleusement respectées ...
Et pourtant il y a, en France, 4 000 morts par an ...
Alien ajoute "ils se comportent en automobilistes" . Je suis totalement d'accord : ce qui a fait le plus de mal à la plaisance à moteur, c'est la suppression des barres franches, remplacées par des volants .
On laisse son "volant" sur le parking, pour prendre un autre "volant" sur l'eau .
Le petit "péchou", barre calée sous le bras, avançant au rythme de son petit diesel, n'a pas un comportement si différent du voileux .
Les jeunes que l'on voit en conduite accompagnée, sont sages comme des images : pas une entorse au règlement, les limitations de vitesse scrupuleusement respectées ...
Et pourtant il y a, en France, 4 000 morts par an ...
Alien ajoute "ils se comportent en automobilistes" . Je suis totalement d'accord : ce qui a fait le plus de mal à la plaisance à moteur, c'est la suppression des barres franches, remplacées par des volants .
On laisse son "volant" sur le parking, pour prendre un autre "volant" sur l'eau .
Le petit "péchou", barre calée sous le bras, avançant au rythme de son petit diesel, n'a pas un comportement si différent du voileux .
Marin de marée basse.
- sly
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D'accord avec toi, c'est comme chez nous, le pêcheur avec sa barque de 5 mètres et son 6CV... Il n'importune personne, à part peut_être les poiscailles...
Concernant les voiliers ventouses, ils ne consomment pas de gasoil, eux au moins...
Concernant les voiliers ventouses, ils ne consomment pas de gasoil, eux au moins...
Mmmh, tu vois, Tuco, le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses... An-y-An-y-An...Ouin, Ouin, Ouin...
- alien
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ceux qui restent collés à leur ponton ne m'inquiétent pas .
Entendu à la vhf cet été :
- on est échoué dans les parcs à huitre à la pointe d'Arradon, sauvez nous .
ndlr : en principe on ne navigue pas dans les parcs à huitre et si on s'échoue on attend tranquillement que la marée remonte en espérant que le propriétaire du parc n'arrive pas avec un fusil . A cet endroit, les parcs sont à quelques encablures du rivage et les vagues ne dépassent pas 30cm les jours de tempête .
- réponse du Cross : donnez nous un n° de portable .
ndlr : ben oui, quand il n'y a pas de vie humaine en jeu, les secours ne sont pas de la compétence des services publics . Quelques sociétés de service (marchands d'essence e remorqueurs d'opérette) surveillent le canal 16 et interviennent dès qu'ils pensent que la SNSM va leur enlever le pain de la bouche . Donc le CROSS préfère un contact plus discret car une réponse officielle risque d'être assez méchante .
- réponse du couillon : portable déchargé !
autre gag sur le canal 16 :
- il y a qq'un m'entend ?
- réponse du CROSS : identifiez vous, pouvez vous nous donner une position ?
- on est en panne de moteur, on voudrait rentrer au Crouesty, on ne peut plus avancer, on est repoussé par la marée .
- quelques échanges plus tard, il s'avère que c'est un voilier toutes voiles hautes qui dérive à quelques NM de l' entrée du Crouesty . Il est incapable d'indiquer sa position car il ne sait pas comment fonctionne le GPS .
- un généreux anonyme intervient : "'laissez tomber, c'est des kons, yzonka tirer des bords" (pas très constructif) !
- un plus malin sur une grosse vedette qui se trouve dans le coin les repère et les remorque au Crouesty en un quart d'heure . Que s'est-il passé après ? Un généreux se sera laissé inviter à un diner mémorable, un requin aura réclamé sa part sur la valeur du bateau .
- pan, pan, pan, un bateau anglais fait savoir qu'il y a un incendie à bord près de Belle Ile . Dans le calme, un maydayrelay s'installe . Une vedette à passagers se détourne pour rendre compte sur place . Un quart d'heure plus tard, les anglais font savoir qu'ils ont éteint l'incendie et qu'ils font route vers l'abri le plus proche .
C'était juste quelques instants hilarants ou pas sur la VHF .
Je ne parle pas des abordages, fréquents quand on navigue sous pilote dans des zones surpeuplées au mois d'août .
Des pannes sèches
Des incendies .
Des infarctus .
Etc...
J'ai vu aussi un semi rigide faire une marche arrière au milieu d'une demi douzaine de gosses qui trouvaient ça très drôle
Entendu à la vhf cet été :
- on est échoué dans les parcs à huitre à la pointe d'Arradon, sauvez nous .
ndlr : en principe on ne navigue pas dans les parcs à huitre et si on s'échoue on attend tranquillement que la marée remonte en espérant que le propriétaire du parc n'arrive pas avec un fusil . A cet endroit, les parcs sont à quelques encablures du rivage et les vagues ne dépassent pas 30cm les jours de tempête .
- réponse du Cross : donnez nous un n° de portable .
ndlr : ben oui, quand il n'y a pas de vie humaine en jeu, les secours ne sont pas de la compétence des services publics . Quelques sociétés de service (marchands d'essence e remorqueurs d'opérette) surveillent le canal 16 et interviennent dès qu'ils pensent que la SNSM va leur enlever le pain de la bouche . Donc le CROSS préfère un contact plus discret car une réponse officielle risque d'être assez méchante .
- réponse du couillon : portable déchargé !
autre gag sur le canal 16 :
- il y a qq'un m'entend ?
- réponse du CROSS : identifiez vous, pouvez vous nous donner une position ?
- on est en panne de moteur, on voudrait rentrer au Crouesty, on ne peut plus avancer, on est repoussé par la marée .
- quelques échanges plus tard, il s'avère que c'est un voilier toutes voiles hautes qui dérive à quelques NM de l' entrée du Crouesty . Il est incapable d'indiquer sa position car il ne sait pas comment fonctionne le GPS .
- un généreux anonyme intervient : "'laissez tomber, c'est des kons, yzonka tirer des bords" (pas très constructif) !
- un plus malin sur une grosse vedette qui se trouve dans le coin les repère et les remorque au Crouesty en un quart d'heure . Que s'est-il passé après ? Un généreux se sera laissé inviter à un diner mémorable, un requin aura réclamé sa part sur la valeur du bateau .
- pan, pan, pan, un bateau anglais fait savoir qu'il y a un incendie à bord près de Belle Ile . Dans le calme, un maydayrelay s'installe . Une vedette à passagers se détourne pour rendre compte sur place . Un quart d'heure plus tard, les anglais font savoir qu'ils ont éteint l'incendie et qu'ils font route vers l'abri le plus proche .
C'était juste quelques instants hilarants ou pas sur la VHF .
Je ne parle pas des abordages, fréquents quand on navigue sous pilote dans des zones surpeuplées au mois d'août .
Des pannes sèches
Des incendies .
Des infarctus .
Etc...
J'ai vu aussi un semi rigide faire une marche arrière au milieu d'une demi douzaine de gosses qui trouvaient ça très drôle
des solutions simples pour se compliquer la vie
- ronanm
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bonsoir, je ne suis pas ronanm mais edgar 1 de ses amis
toute cette discution me semble bien éprise ,
mais avons nous penser que finalement gens et autre marin de pacotille moteur ou voile n'est pas le choix:
notre systeme de consommation actuel incite et fait acheter a n'importe qui,un engin a voile et a moteur
regardons un peu la figure des engins actuel : un fardage monstrueux, des mats et voiles sans formes des carenes (enfin des caisses a savons) qui vont et qui viennent voila:
Ou en est le lambda de la mer aujourd'hui
alors a quoi bon se bouffer le chignon ?
donc c'est bien connu et marquer comme sur l'autoroute, securité et environnement maritime :tous responsable
Edgar Heintz, chantier Kervag.
je cosigne: Ronan Merlateau
toute cette discution me semble bien éprise ,
mais avons nous penser que finalement gens et autre marin de pacotille moteur ou voile n'est pas le choix:
notre systeme de consommation actuel incite et fait acheter a n'importe qui,un engin a voile et a moteur
regardons un peu la figure des engins actuel : un fardage monstrueux, des mats et voiles sans formes des carenes (enfin des caisses a savons) qui vont et qui viennent voila:
Ou en est le lambda de la mer aujourd'hui
alors a quoi bon se bouffer le chignon ?
donc c'est bien connu et marquer comme sur l'autoroute, securité et environnement maritime :tous responsable
Edgar Heintz, chantier Kervag.
je cosigne: Ronan Merlateau
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
concrètement
Concrètement, pour naviguer en toute légalité avec Elendil (knörr équipé d'une 30 chevaux et d'une voile de 40 m2 pour 5 tonnes de bois massif et de livres à lire ou relire) je dois passer quel permis
1/ pour circuler le dimanche sur les canaux encore ouverts à la navigation paisible mais également les voies fluviales en compagnie de trains de 1000 tonnes ?
2/ pour pratiquer le cabotage non commercial sur les côtes accéssibles sans franchir l'océan ?
Question subsidiaire, vers qui se tourner pour acquérir des éléments vrais de navigation à la voile : un stage sera-t-il une réponse ou une sortie avec Pilote de Bord sera-t-elle sufisante ?
Cela dépend sans doute de biens des facteurs mais vu d'ici il ya comme une montagne à franchir... (ce n'est pas la montagne qui m'inquiète, c'est la météo changeante)
Bonne journée à tous
1/ pour circuler le dimanche sur les canaux encore ouverts à la navigation paisible mais également les voies fluviales en compagnie de trains de 1000 tonnes ?
2/ pour pratiquer le cabotage non commercial sur les côtes accéssibles sans franchir l'océan ?
Question subsidiaire, vers qui se tourner pour acquérir des éléments vrais de navigation à la voile : un stage sera-t-il une réponse ou une sortie avec Pilote de Bord sera-t-elle sufisante ?
Cela dépend sans doute de biens des facteurs mais vu d'ici il ya comme une montagne à franchir... (ce n'est pas la montagne qui m'inquiète, c'est la météo changeante)
Bonne journée à tous
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
- wedell
- Contre-Amiral
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Avec les anciennes formules de la Div 110, tu étais dans les clous, à présent, je ne sais pas.
Arrêté du 11 mars 2008 ....
Art. 1er. − Dans la division 110 intitulée : « Généralités » du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé, la quatorzième définition de l’article 110-1.02 est remplacée par le texte suivant :
« Navires à voile : sont considérés comme voiliers les navires dont la propulsion principale est vélique, à condition que As >= 0,07(m LDC)2/3
mLDC étant la masse du navire en condition de charge, exprimée en kilogrammes, et As, exprimée en mètres carrés, étant la surface de voilure projetée, calculée comme la somme des surfaces projetées en profil de toutes les voiles qui peuvent être établies lorsque le navire navigue au près, sur des bômes, cornes, bouts-dehors, queues de malet ou autres espars, et de la surface du ou des triangles avant, jusqu’à l’étai le plus avancé, fixé de manière permanente pendant le fonctionnement du bateau au mât portant les voiles établies, sans recouvrement, en supposant que les drailles et les chutes sont des lignes droites. La surface du triangle avant de chaque mât doit être celle donnée par IJ/2, où I et J sont les mesurages entre la face avant du mât, l’extrémité arrière de l’étai et la ligne de livet au droit du mât. La surface des espars n’est pas incluse dans le calcul de la surface de voilure projetée, à l’exception des mâts-ailes. »
Mais ça, ce n'est valable que pour la mer.
Pour le fluvial, il va te falloir un permis spécifique. Uniquement théorique autant que je sache, portant sur les particularités du balisage et signalisation fluvial.
Merci Luc,ça fait juste la bonne taille pour ranger ma mèche américaine.
Arrêté du 11 mars 2008 ....
Art. 1er. − Dans la division 110 intitulée : « Généralités » du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé, la quatorzième définition de l’article 110-1.02 est remplacée par le texte suivant :
« Navires à voile : sont considérés comme voiliers les navires dont la propulsion principale est vélique, à condition que As >= 0,07(m LDC)2/3
mLDC étant la masse du navire en condition de charge, exprimée en kilogrammes, et As, exprimée en mètres carrés, étant la surface de voilure projetée, calculée comme la somme des surfaces projetées en profil de toutes les voiles qui peuvent être établies lorsque le navire navigue au près, sur des bômes, cornes, bouts-dehors, queues de malet ou autres espars, et de la surface du ou des triangles avant, jusqu’à l’étai le plus avancé, fixé de manière permanente pendant le fonctionnement du bateau au mât portant les voiles établies, sans recouvrement, en supposant que les drailles et les chutes sont des lignes droites. La surface du triangle avant de chaque mât doit être celle donnée par IJ/2, où I et J sont les mesurages entre la face avant du mât, l’extrémité arrière de l’étai et la ligne de livet au droit du mât. La surface des espars n’est pas incluse dans le calcul de la surface de voilure projetée, à l’exception des mâts-ailes. »
Mais ça, ce n'est valable que pour la mer.
Pour le fluvial, il va te falloir un permis spécifique. Uniquement théorique autant que je sache, portant sur les particularités du balisage et signalisation fluvial.
Merci Luc,ça fait juste la bonne taille pour ranger ma mèche américaine.
Dernière modification par wedell le 10 janv. 2011 10:34, modifié 1 fois.
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.
-
- Corvettard
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En fait, avec ce fil, je pensais que la discussion s'orienterait davantage vers les prises de responsabilité des "capitaines" de nos toutes, toutes petites unités... Mais vos prises de position à tous sont, bien sûr, d'un vif intérêt.
Alien, quand, de nuit, tu vois des feux en surnombre par rapport au standard "vert, rouge, blanc", tu sais qu'il se passe quelque chose. Et tu sais où chercher l'information, dans un ouvrage que tu as pensé à prendre à ton bord. De mon point de vue, tu as là une démarche responsable. Bien sûr, tu te souviens d'avoir appris, un jour et en vain, pour passer ton permis, la disposition des feux que tu vois. Mais qu'est-ce qui est important, que tu aies oublié ce cas de figure précis, ou que tu aies conscience d'un danger potentiel que tu sais analyser et donc déjouer en modifiant éventuellement ta route, pour ne pas couper l'élingue entre le chalutier et le sous-marin ?...
Nos activités de loisirs maritimes (et, dans mon cas personnel, aériens) engagent notre sécurité, la sécurité de nos passagers, et la sécurité de tiers (personnel des structures de secours, baigneurs, autres plaisanciers, marins professionnels, etc.). L'avantage, à mon sens, d'un "permis", ou d'un "brevet" est double :
- Ces examens permettent d'éliminer "naturellement" ceux qui n'ont pas les dispositions intellectuelles et/ou physiques minimales pour exercer l'activité souhaitée.
- Ils visent, lors de l'apprentissage théorique et pratique, à structurer l'intellect du candidat afin qu'il soit capable d'analyser sereinement une situation de crise, et de trouver la solution.
L'inconvénient de balancer en mer des plaisanciers sans examen est double :
- Ce sont précisément ceux qui en savent le moins qui se "lancent", les doigts dans le nez, en dépit de toute logique.
- Les marins responsables souffrent de l'image négative laissée par les imbéciles.
Alors, pour compléter les questions concrètes de Luc, j'aimerais savoir ce qu'il est raisonnable d'envisager comme formation, comme étude, comme stages, éventuellement comme examens même non obligatoires pour me balader en haute mer, voire à travers les Océans, avec des passagers payants ou non.
Merci !
Alien, quand, de nuit, tu vois des feux en surnombre par rapport au standard "vert, rouge, blanc", tu sais qu'il se passe quelque chose. Et tu sais où chercher l'information, dans un ouvrage que tu as pensé à prendre à ton bord. De mon point de vue, tu as là une démarche responsable. Bien sûr, tu te souviens d'avoir appris, un jour et en vain, pour passer ton permis, la disposition des feux que tu vois. Mais qu'est-ce qui est important, que tu aies oublié ce cas de figure précis, ou que tu aies conscience d'un danger potentiel que tu sais analyser et donc déjouer en modifiant éventuellement ta route, pour ne pas couper l'élingue entre le chalutier et le sous-marin ?...
Nos activités de loisirs maritimes (et, dans mon cas personnel, aériens) engagent notre sécurité, la sécurité de nos passagers, et la sécurité de tiers (personnel des structures de secours, baigneurs, autres plaisanciers, marins professionnels, etc.). L'avantage, à mon sens, d'un "permis", ou d'un "brevet" est double :
- Ces examens permettent d'éliminer "naturellement" ceux qui n'ont pas les dispositions intellectuelles et/ou physiques minimales pour exercer l'activité souhaitée.
- Ils visent, lors de l'apprentissage théorique et pratique, à structurer l'intellect du candidat afin qu'il soit capable d'analyser sereinement une situation de crise, et de trouver la solution.
L'inconvénient de balancer en mer des plaisanciers sans examen est double :
- Ce sont précisément ceux qui en savent le moins qui se "lancent", les doigts dans le nez, en dépit de toute logique.
- Les marins responsables souffrent de l'image négative laissée par les imbéciles.
Alors, pour compléter les questions concrètes de Luc, j'aimerais savoir ce qu'il est raisonnable d'envisager comme formation, comme étude, comme stages, éventuellement comme examens même non obligatoires pour me balader en haute mer, voire à travers les Océans, avec des passagers payants ou non.
Merci !
Voire, mais nous eûmes soif !...
- Txo
- Bosco
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Ouf... Non, ils permettent simplement d'éliminer ceux qui ne sont pas capables de passer un examen. De même que ceux qui l'auront ne sont pas touchés par la grâce pour autant. Ils se sont simplement pliés au jeu de l'examen.Lossamouil a écrit :...
- Ces examens permettent d'éliminer "naturellement" ceux qui n'ont pas les dispositions intellectuelles et/ou physiques minimales pour exercer l'activité souhaitée.
...
-
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Pour répondre partiellement à la question de lossamouil, sur un bac de plaisance, c'est la Loi de pavillon qui compte, ce qui veut dire que c'est la réglementation française qui s'applique sur un bateau battant pavillon français, et ceci où qu'on soit dans le monde.
Si pas de permis mer obligatoire en France en navigant en voilier, c'est valable partout...
Ceci dit, même si le permis mer n'est pas obligatoire, il n'est pas interdit de suivre des cours théoriques de navigation, suivis d'un stage pratique.
En ce qui me concerne, j'ai un GPS mais je préfère naviguer sur carte papier, j'ai une meilleure vue d'ensemble. Bien sûr, je n'ai pas l'oeil rivé en permanence sur la carte, mais je mémorise les bouées dans le coin, et je m'en approche quand je ne la visualise pas très bien, pour l'identifier, je regarde alors la carte pour voir précisément où je suis. Un avantage: dans mon coin, il n'y a pas de cailloux, rien que du sable, et il y a des bouées partout!
Mon bon sens, avant de partir en mer, me dit toujours de:
1- voir le bulletin météo affiché au "clubhouse", qui indique toujours la météo "locale". Au dessus de 4-5 Bft, je reste à quai...
2- vérifier et enfiler un gilet de sauvetage
3- allumer et vérifier la VHF, en appelant un "clubhouse" ou un sémaphore sur la bonne fréquence, pour faire un "radio-check".
4- vérifier le niveau du réservoir d'essence du HB, faire un point fixe avec le moteur, pour voir si tout va bien.
5- vérifier les fonds et vider si nécessaire
6- gréer toutes les voiles avant de partir, prêtes à être envoyées, même si je reste au port pour me déplacer du ponton A au ponton B, ne jamais avoir confiance dans un moteur. Pas plus tard qu'avant hier, vent de 80 à 90 kmh, mon HB m'a lâché à un mètre du ponton, l'atterrissage a été sportif, pour me coller entre ce gros machin en plastique et mon ponton, j'y ai laissé un peu de peinture, beaucoup de sueur, et une belle bordée de jurons. Dès que j'ai un peu de thunes, je m'achète un HB 4 temps neuf!
7- Aviron et gaffe à portée de main, ça peut servir (voir point 6), la corne de brume sert aussi de temps en temps, surtout quand des zazous de 15-16 ans tirent des bords dans le chenal, sans regarder autour d'eux...
8- relire de temps en temps le RIPAM, même si ce n'est pas souvent d'application en mer, plein de voileux ne l'ont jamais lu et prennent leur "priorité" quelle que soit leur amure...
9- respecter les pros (remorqueurs, pêcheurs, cargos, autres) et leur laisser la route bien libre, ils travaillent, eux!
10- ne pas oublier de payer les traites de l'assurance, ça peut servir aussi (re-voir point 6).
Laurent
Si pas de permis mer obligatoire en France en navigant en voilier, c'est valable partout...
Ceci dit, même si le permis mer n'est pas obligatoire, il n'est pas interdit de suivre des cours théoriques de navigation, suivis d'un stage pratique.
En ce qui me concerne, j'ai un GPS mais je préfère naviguer sur carte papier, j'ai une meilleure vue d'ensemble. Bien sûr, je n'ai pas l'oeil rivé en permanence sur la carte, mais je mémorise les bouées dans le coin, et je m'en approche quand je ne la visualise pas très bien, pour l'identifier, je regarde alors la carte pour voir précisément où je suis. Un avantage: dans mon coin, il n'y a pas de cailloux, rien que du sable, et il y a des bouées partout!
Mon bon sens, avant de partir en mer, me dit toujours de:
1- voir le bulletin météo affiché au "clubhouse", qui indique toujours la météo "locale". Au dessus de 4-5 Bft, je reste à quai...
2- vérifier et enfiler un gilet de sauvetage
3- allumer et vérifier la VHF, en appelant un "clubhouse" ou un sémaphore sur la bonne fréquence, pour faire un "radio-check".
4- vérifier le niveau du réservoir d'essence du HB, faire un point fixe avec le moteur, pour voir si tout va bien.
5- vérifier les fonds et vider si nécessaire
6- gréer toutes les voiles avant de partir, prêtes à être envoyées, même si je reste au port pour me déplacer du ponton A au ponton B, ne jamais avoir confiance dans un moteur. Pas plus tard qu'avant hier, vent de 80 à 90 kmh, mon HB m'a lâché à un mètre du ponton, l'atterrissage a été sportif, pour me coller entre ce gros machin en plastique et mon ponton, j'y ai laissé un peu de peinture, beaucoup de sueur, et une belle bordée de jurons. Dès que j'ai un peu de thunes, je m'achète un HB 4 temps neuf!
7- Aviron et gaffe à portée de main, ça peut servir (voir point 6), la corne de brume sert aussi de temps en temps, surtout quand des zazous de 15-16 ans tirent des bords dans le chenal, sans regarder autour d'eux...
8- relire de temps en temps le RIPAM, même si ce n'est pas souvent d'application en mer, plein de voileux ne l'ont jamais lu et prennent leur "priorité" quelle que soit leur amure...
9- respecter les pros (remorqueurs, pêcheurs, cargos, autres) et leur laisser la route bien libre, ils travaillent, eux!
10- ne pas oublier de payer les traites de l'assurance, ça peut servir aussi (re-voir point 6).
Laurent
- wedell
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Personnellement, je considère cette propension à légiférer à propos de tout comme une veritable calamité et je crois que le côté obligatoire d'un brevet ou d'un permis a un effet pervers sur l'acquisition des connaissances indispensables à la navigation.
Pour répondre à ta question lossamouil, la première chose à faire est de lire tout ce qui te tombe sous la main sur le sujet:
Récits de voyage, livres techniques, etc..
Pour les récits, les plus anciens sont les meilleurs parce que les auteurs naviguaient dans un plus grand dénuement qu'aujourd'hui et devaient faire preuve souvent d'une grande ingéniosité pour ce tirer de situations difficiles.
Quant aux livres techniques, il y a toujours quelque chose à apprendre dedans, même dans les plus mal foutus. Les moins intéressants pour un débutant étant ceux qui parlent de régate.
Après, la progression idéale serait de commencer en annexe à la godille puis à la voile, puis passer au dériveur, naviguer en habitable, en croiseur, sur un trois mâts barque, etc..
Et naviguer avec beaucoup de gens, voir comment ils s'y prennent, poser des questions et confronter les réponses avec ce que l'on sait déjà.
Pour répondre à ta question lossamouil, la première chose à faire est de lire tout ce qui te tombe sous la main sur le sujet:
Récits de voyage, livres techniques, etc..
Pour les récits, les plus anciens sont les meilleurs parce que les auteurs naviguaient dans un plus grand dénuement qu'aujourd'hui et devaient faire preuve souvent d'une grande ingéniosité pour ce tirer de situations difficiles.
Quant aux livres techniques, il y a toujours quelque chose à apprendre dedans, même dans les plus mal foutus. Les moins intéressants pour un débutant étant ceux qui parlent de régate.
Après, la progression idéale serait de commencer en annexe à la godille puis à la voile, puis passer au dériveur, naviguer en habitable, en croiseur, sur un trois mâts barque, etc..
Et naviguer avec beaucoup de gens, voir comment ils s'y prennent, poser des questions et confronter les réponses avec ce que l'on sait déjà.
Le bois, c'est comme du contreplaqué massif en plus beau.