mirmily a écrit :il me semble que le bateau avait pivoté et était couché la voile au vent
Si le bateau s'était couché au vent, j'aurais mouillé ma cigarette.
Il a peut être tourné après.
Mes derniers souvenirs :
- sortie du port relativement difficile.
Le bateau avait du mal à remonter au vent.
Tu as même dit qu'il était très mou.
- passé la balise verte tu as déclaré :
"je vais essayer quelque chose"
- s'en suivirent quelques manœuvres dont un genre de virement de bord.
- engoncé à l'avant, je ne voyais rien.
- le bateau s'est arrêté vent de travers et s'est gentiment couché sous le vent.
- je l'ai accompagné en m'accrochant au liston "au vent"
- dans l'eau j'avais la voile sous les pieds. J'ai même pensé un instant que c'était le fond de la mer et que j'allais rentrer à pied
.
Avant de dessiner une nouvelle voile, je pense qu'il faut s'interroger sur le gréement.
Le bout dehors et le foc roulé sur son emmagasineur ont du largement contribuer à rendre le bateau très mou dans les rafales.
En prenant des ris on avance le centre de voilure donc on contribue à rendre le bateau ardent.
De plus ce genre de carène dès qu'elle gite monte au vent et souvent passe sur la barre.
Et pourtant c'était le contraire ?
Mon expérience des dériveurs (légers et lourds) est que plus ça piaule plus on a avantage à remonter la dérive.
Là cela n'aurait rien apporté ?
Il faut choisir : sloop ou misainier.
Il faut réserver le foc pour les allures portantes. Ne l'envoyer que quand il y en a besoin.
Et ne pas le laisser à poste par tous temps.